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Chronique : Postal & Vince

Le fabuleux destin de... - Par Caracolad - 30 Avril 2007 20:58:31

La vie de Vince Desi, géniteur de la série Postal et chef de chantier du troisième opus en préparation, est à l'image de son bébé : carrément punk.



Alors bon que j'vous explique. Au début, Vince il fabriquait des jeux vidéo pour les enfants. Il te pondait des niaiseries pleines de chats mignons pour des compagnies telles Hanna barbera et Disney. L'argent coulait à pleins torrents au sein de sa boîte mais lui s'emmerdait, à dessiner les Mickeys. Dans la salle de jeux, y'avait la borne d'arcade Robotron. Ca l'a grave inspiré alors il s'est mis à planifier des velléités ludiques autrement plus vicelardes que ses projets mielleux. En qualité d'sans-gène, il faisait caca dans la bouche de la contreverse offensée que son projet allait engendrer, lui voulait juste un jeu cool avec tout plein de civils à tronçonner, normal quoi. Et pis aussi un jeu suffisament innovant pour rompre avec cet habituel carcan d'ennemis redondants : monstres, robots, aliens nazis.



Hourra car un d'ces quat' matins, l'irrévérencieux Postal naquit ! L'entourage de Vince trouvait ça trop fendard, par contre son facteur lui apportait régulièrement des lettres qui débordaient de gros mots, pire, de menaces de bombes sous son lit ! Le FBI a même fait sonner son téléphone, d'ailleurs la première chose que Vince a trouvé à répondre à l'agent fut évidemment OH SHIT. Tu m'étonnes ! Il n'en revenait pas d'un pareil frein à la Liberté d'Expression. Bon en même temps les gens l'ont p'têt' réprimandé parce que son shooter minimaliste il était tout pourri, non ? Le second volet sortit quelques montagnes de péripéties plus tard et se nommait étrangement Postal 2. Manque de bol, il se cassa bien vite la figure en se faisant ban de toute la grande distribution étatsunienne (les admins des supermarchés étaient sûrement bourrés). En même temps c'est pas grave, le jeu est impuissant : infichu d'être distrayant plus d'dix minutes. On rapporte qu'acheter ce jeu correspondrait à un acte de folie pure.





Aujourd'hui Vince il est aussi vénère que le psychopathe héros du jeu, vu qu'sa femme elle l'a quitté parce qu'il était aussi vénère que le psychopathe héros du jeu. Fasson quand il a pas l'moral, Vince il se met en abîme, ça va tout de suite mieux après ! Pour les dix printemps d'la série Postal, il achèvera d'se consoler en planifiant une boum avec ses potos les développeurs et autres textureurs ! Il va faire en sorte que ça ressemble pas à ces austères conventions du vendredi soir mais plutôt à une putain d'orgie romaine suffisament pipée pour que tout l'monde il soit viré à la fin ! Vous m'direz, c'est sans doute un clin d'oeil à Sony !

En tout cas, Vince il prie grave pour que son Postal 3 il soit jugé équitablement pour son gameplay véritable, hey il veut surtout pas qu'son poulain se retrouve conchié à l'unisson par tous ces médias réacs ! Ca serait un peu tristounet, mais bon y'a tant de jeux vidéo violents de nos jours que le Postal, en fait il va ressembler à une p'tite vierge effarouchée à côté !



Faut quand même pas oublier que l'objectif initial d'une partie lambda chez Postal, c'est l'accomplissement d'objectifs inspirés de la vie de tous les jours : aller chercher cette putain d'bouteille de lait parce que le paquet de céréales moisit au fond du placard, avancer de vingt centimètres toutes les quatre heures avant de finalement échouer la bave aux lèvres au guichet de La Poste pour récupérer son colis... Est-ce la faute à Vince si les joueurs ils préfèrent se dégotter un shotgun, y foutre un chat dans l'fuseau et expédier l'matou en même temps qu'les cartouches ? Avait-il prévu que des psychopates ramasent un bidon d'essence, puis tombent sur des allumettes un peu plus loin ?

Bon, si on lâchait deux p'tites minutes le jeu vidéo, dites ? Alors comme Vince il avait carrément dilapidé son entière fortune, il a pas hésité à engranger de l'argent sali en confiant sa jolie licence au plus minable réalisateur qui soit né depuis Ed Wood ! En nous branchant sur le courant alternatif, nous établirons que ce fut le seul réalisateur qu'a accepté d'adapter Postal ! J'causais d'Uwe Boll, le chéri des aduleurs de nanars modernes, sans doute ! Dans l'adaptassion ssinématographiqueuh comme dirait un journaliste Télérama, Vince il se déguise en une énorme paire de couilles, ouais, et même que c'est un transfuge d'un personnage de Postal 2. Et vous savez pas c'est quoi la meilleure ? Ces taquins de journaleux ricains ils lui demandaient, lors du tournage, ce que ça faisait d'être la plus grosse paire de couilles d'hollywood ?! Mais faut pas tiser, dès qu'ça tourne la beauferie désespérante n'est plus de mise ! En fait tous les acteurs ils se prenaient trop au sérieux quand ils jouaient, chacun avait sans doute l'intention de glaner plus de Razzie awards que ses p'tits camarades !




Source de tout ça.



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