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Hokuto no Ken Fighting (PlayStation 2)

Par Beauce_de_Findenivot - 17 Juin 2007 00:00:41 - Fiche du jeu


Jeune, si tu as passé des heures sur Seiken Densetsu 2 et que tu ne connais pas Secret of Mana, si tu achètes tous les ans la nouvelle édition de Winning Eleven et que tu penses que Pro Evolution Soccer n'est qu'une version casual pour les pauvres occidentaux, alors ce test est fait pour toi.

Ou pas. Après tout, si tu t'es reconnu dans la description du paragraphe d'introduction, tu as sûrement dejà acheté Hokuto no Ken: Shinpan no Sososei Kengo Retsuden sur internet. J'espère que ça ne te choquera pas trop si par la suite on appelle le jeu juste Hokuto no Ken, c'est plus court et ça aurait pu être pire, on aurait pu l'appeler Ken le Survivant.

Hokuto no Ken est donc un jeu de baston en 2D « moderne », c'est à dire avec des jauges dans tous les sens et des techniques aux noms improbables. Le gamer objectif rompu aux combats de Guilty Gear se retrouve donc en terrain connu et pourra ressortir ses Super Guard Cancel, ses Ultra Break Dash et autres Hyper Shoot Trucs à l'envi.





Si les fondamentaux du genre ne sont pas bouleversées, Hokuto no Ken apporte sa touche d'originalité: en début de combat, chaque combattant dispose d'une jauge représentant les sept étoiles de la Grande Ourse. Ces étoiles peuvent être perdues en recevant certaines attaques de l'adversaire et lorsque la jauge se vide, l'Etoile de la Mort apparaît au dessus de la tête du personnage. Le personnage devient alors vulnérable au Fatal KO, un coup qui comme son nom l'indique tue instanément, quel que soit le niveau de la jauge de vie.
OK, c'est vrai que le coup de l'Instant Kill, on l'a déjà vu dans Guilty Gear, et en plus on pouvait le placer à peu près quand on voulait dans la partie sans se prendre la tête avec la Grande Ourse. A la différerence près que dans Hokuto no Ken, le Fatal KO peut être placé pendant un enchaînement, ce qui rend cette fameuse jauge de la Grande Ourse prépondérante dans le jeu.

Au niveau de la réalisation, Hokuto no Ken assure: les sprites des personnages sont ressemblants et détaillés. Par contre, au niveau de l'animation, on retrouve le côté diaporama de Guilty Gear: c'est rapide mais en termes de frames, c'est le minimum syndical – d'une certaine manière, ça reste fidèle à l'anime. Les décors sont superbes et les musiques sont parfaitement adaptées (on a notamment droit au You Wa Shock de l'anime pour les Fatal KO).





En termes de contenu, c'est en revanche très light. Seulement 8 décors et 10 persos: Ken, Raoh, Toki (le moribond), Jagi (le tocard masqué), Shin (le loser), Rei (le pote à Ken), Souther, Juda, Heart (WTF?) et Mamiya (gné?). Et c'est tout.
Même le perso à délocker (oui « le », il n'y en a qu'un) n'est qu'une version surboostée de Raoh.
Chaque personnage a bien sûr son style propre et surtout ses coups et en particulier les furies correspondent bien au manga: globalement, Rei est le rapide du jeu avec beaucoup de coups aériens, Toki est le personnage de contre, Heart joue le rôle du gros...
Mamiya est sans doute le personnage le plus faible mais c'est aussi le plus Guilty Gear-esque du lot puisqu'elle occuppe l'écran en balançant ses yoyos, des carreaux d'arbalète ou son casque de moto(?).
Shin est curieusement avantagé par rapport aux autres puisque ses coups retirent plus facilement des Etoiles de la Grande Ourse que ceux des autres personnage; c'est également un personnage assez rapide avec une bonne palette de coups.
Quant à Ken, c'est tout timplement le Ryu/Ken du jeu, un personnage équilibré avec une boule de feu (qui fait penser au Hadoken minable de Dan), un dragon punch et une panoplie de coup assez complète dans les airs et au sol.
Raoh est assez intéressant grâce à ses boules de feu mais il fait vraiment pitié à côté de Kenoh, son alter ego survitaminé qui fait office de boss dans le mode Arcade.





On peut se dire que les temps, comme les oeufs, sont durs, mais au final, on se demande quand même pourquoi on n'a pas droit à Ryuga, Shew, Ryuken ou même Fudoh qui aurait pu remplacer assez avantageusement Heart (qui dans le manga se fait exploser par Ken dans les premiers tomes en quelques pages). Surtout que le style de combat des personnages disponibles n'est pas aussi caractéristique et marqué que dans GG.
Mais bon, après tout, Guilty Gear ne s'est pas fait en un épisode et au moins, le travail sur les persos disponibles a été bien fait et on a la satisfaction d'avoir des coups très fidèles à la série: Ken peut placer ses atatatata ou faire la prise du « dans 3 secondes, tu es mort » (à laquelle Souther est insensible), Shin inflige les sept cicatrices, Raoh peut faire le coup de la cape dans les airs... Cerise sur le bateau, le Fatal KO de Rei sera adapté face à Juda ou Mamiya pour correspondre à la réalité de l'histoire. Il y a beaucoup d'autres détails qui assurent le fan service, mais j'ai oublié. Et de toutes façons, le mode Story permet de rejouer les passages clés du manga.




Note : 6/10
Le Roi du Hokuto de cuisine n'est au final qu'un reskin plutôt réussi de Guilty Gear. Et c'est déjà pas mal, même si l'original semble plus complet et mieux réglé que la copie. Avec quelques cuillères de persos supplémentaires et un soupçon de gameplay plus pimenté, la recette aurait pu être meilleure. Mais on dispose quand même d'un jeu solide pour revivre les combats de la série entre potes ou pour se la péter sur les forums vu que rien ne semble être prévu pour une sortie occidentale.





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