The legend of Zelda : Twilight princess, donc. Le jeu que tout le monde songeait parfait tant le staff Nintendo nous le répétait à l'envi. Ca allait être une aventure beaucoup plus grosse et beaucoup plus mieux qu'Ocarina of time, même que euh, ça allait être du Zelda à cent-vingt pour cent et plus encore. Qu'ils disaient. Une centaine de développeurs pour ce projet, ça ne trompe pas énormément, ce jeu allait forcément être féroce. Tout fanatique intégriste de la série s'attendait au pire à quelque chose d'aussi grand que cet Ocarina of time (le meilleur jeu de tous les temps blabla rhubarb). Alors ? Qu'en est-il de ce Twilight princess, au final ? La rédaction de Gamerama a enquêtée. Ce test est garanti sans spoiler, autant le préciser. Nan j'déconne, Midna c'est la princesse du crépuscule.
Oui, Twilight princess parvient à être aussi énorme qu'Ocarina of time. Seulement, Ocarina of time est daté de 1998 et pléiade de jeux d'action
zé aventure sont sortis depuis. Ainsi Twilight princess se retrouve largué sous toutes ses coutures. Il passe après tout le monde, tout simplement. Il pioche chez
Okami (le loup, les arènes créées lors des combats),
Shadow of the colossus (l'aqueduc, deux boss),
Super monkey ball (deux quêtes annexes aux environs du lac Hylia),
Prey (les chemins linéaires à l'envers), aux armes, etcetera... Alors on pourrait se dire que cette somme de vols s'avère être de l'hommage honorifique en fait, seulement y'en a tant et ça saute tant aux yeux que ça ne peut être autre chose que du plagiat tout à fait honteux donc éhonté. Constater que la boîte
créatrice de jeux vidéo responsable du
bijou de poésie Okami ferme pour cause de méventes et ensuite remarquer que ce Zelda s'arrache à des millions d'exemplaires en reprenant le même concept mais en bien moins poussé, ça fait tiquer. Qu'importe la redite, la licence
NINTENDO ZELDA est plus populaire donc plus vendeuse qu'une obscure nouvelle licence venue d'on ne sait où.
Oh l'jeune, tu permets que j'te tutoies ? T'as envie de te payer ce jeu ? Coquin, t'attendais le test de Gamerama pour te décider à le dénicher, c'est mignon ! Tu vas évidemment me quémander :
quid de la meilleure version : Gamecube ou Wii ? Tel Zorro, je taillerai sans aucun doute Gamecube sur ton dos. Tu auras, plus que tout autre privilège, un contrôle parfait via manette dite classique, loin des escapades imprécises d'une espèce de télécommande gyroscostronique ta mère. Tu auras une caméra pratiquement manuelle (volontairement bridée afin de favoriser les ventes de la version Wii hé au fait le 11 septembre c'est truqué). Tu auras un HUD moins envahissant en 4/3 qu'avec le 16/9ième de la version Wii, certes la version Wii propose également du 4/3 mais ça ça compte pas, d'accord ? Tu auras des graphismes tout bonnement identiques, sauf si tu disposes d'un téléviseur 16/9ème, en ce cas tu peux éventuellement préférer la version Wii (mais bon, le 16/9ème c'est très surfait). Finalement, tu auras un prix de vente avoisinant les soixante euros, une gageure comparativement aux trois cent dix euros de la version Wii.
Graphiquement causant, Twilight princess est étonnament en retard pour son époque. La dernière fois que le jeu était jaugé beau,
c'était début 2004. Nous avons en ce jeu des textures trop inégales : au pire elles sont aussi grotesques que celles d'Ocarina of time (l'âge d'or du flou pas artistique, souvenez-vous), au mieux on trouvait mieux au début du siècle. La plaine d'Hyrule, non contente de nous offrir d'honteux loadings à nous rendre frappadingues, se permet l'affront d'offrir
un rendu similaire à Dark cloud, un jeu présent au lancement européen de la Playstation 2. Seuls quelques passages valent la peine de se dire
mais tu racontes n'importe quoi toi le testeur, tels les environs du domaine Zora, tous tout en profondeur de champ, ainsi que le Dark world et son grain sépia (cache-misère, suffit qu'il disparaisse pour qu'on aie mal au coeur en se retrouvant nez-à-nez avec le rendu brut d'un environnement).
L'aliasing et les effets de scintillements sont bien là et en masse, de quoi se malmener l'esprit en supputant que son téléviseur déconne grave. La rédaction de Gamerama a effectuée un test en rallumant le portage d'Ocarina of time offert avec Wind waker, sur le même téléviseur et avec le même câble RGB. Y'a pas photo : ce portage à la va-vite est bien plus net et fin que Twilight princess. Ocarina of time est donc officiellement plus beau que Twilight princess, CQFD.
Si tu ne perds pas la vue, tu auras remarqué que je viens de parler du Dark world. Quoi ? Tu n'sais pas ce qu'est le dark world ? Normal bonhomme, je n't'ai toujours pas causé scénario, je sais je suis à la bourre. Ce scénario ne vaut rien. Il a été monté par-dessus le gameplay pour maladroitement justifier celui-ci. Ganondorf, ce récurrent méchant, n'est sans rire qu'une guest star qui a le culot de piquer le poste de
final boss à Xanto, l'autre
bad guy au design un peu réussi mais tout aussi purgé d'intérêt. Mais ce Xanto est tout de même un petit peu plus présent que Ganondorf tout au long de l'aventure, car le Ganon n'est - je vous le jure - visible qu'une fois en tout et pour tout avant d'être dessoudé en toute fin. Incompréhensible. Midna (rajoutez un O j'sais plus où pour la version PAL allez savoir pourquoi) a été inventée afin d'offir davantage d'allure au Link version loup, mais également afin de nous proposer des rallongements artificiels de la durée de vie avec tonne de morpions à glaner en plein Dark world et enfin afin de nous servir de soluce sur pattes (pire que la fée clochette d'Ocarina of time).
Bon, qu'avons-nous omis de descendre ? La qualité sonore des musiques MIDI, presque pire que celle d'Ocarina of time ? Cela aurait pu être acceptable si ces musiques étaient entraînantes, il n'en est hélas rien. Si l'on excepte
le thème de la plaine d'Hyrule (plus travaillé que le reste car c'est ce que le joueur passera son temps à supporter), l'ensemble est oubliable. Wind waker, le précédent opus sur Gamecube, faisait fort mieux. Tous les autres épisodes de la série aussi, en fait, ksk ksk.
La suite en page deux. 
