[Avant l'E3] Nous avons rencontré Iwata

Par KamiOngaku - 10 Juillet 2008 18:46:41

L’E3 arrive. Et tout le monde s’en branle. Profitant d’un séjour au Japon, nous avons pu obtenir un court entretien avec Satoru Iwata, PDG de Nintendo, qui lève le voile sur la future stratégie de la firme. En exclusivité pour Gamerama, comme il se doit. Transcription.

Gamerama : Monsieur Iwata, bonjour.
Satoru Iwata : Bonjour la France, bonjour l’Internet objectif.

Comme le révèle notre journaliste d’investigation, Microsoft va suivre la voie que vous avez initiée en annonçant lors du salon la commercialisation d’un clone de votre Wiimote. A maintenant cinq jours de votre conférence pré-E3, que pouvez-vous nous dire de l’avenir de votre entreprise ?
Nous avions effectivement eu des informations selon lesquelles Microsoft allait venir sur notre terrain. En réponse, nous allons aller sur le leur.

Concrètement, que cela signifie-t-il ?
PHASE 2 !! (jubilation apparente). Axée autour de trois mots-clefs : profitabilité, fiabilité, fonctionnalités.

Si nous nous engageons à ne rien révéler avant votre conférence (oups…), pouvez-vous nous en dire plus ?
Bien sûr. Profitabilité, tout d’abord. Notre objectif sera de dégrader nos résultats jusqu’à perdre de l’ordre d’un milliard de dollars chaque année à l’instar de Microsoft. Toutefois, le chemin à parcourir est tel que nous ne nous sommes fixés aucun calendrier précis. Fiabilité, ensuite. Sur ce point, on ne pourra pas nous accuser de suivisme, puisque l’impulsion en ce sens a été donnée il y a plusieurs années déjà. Mais nos efforts seront amplifiés. Fonctionnalités, enfin. Nous allons lancer un service en ligne haut de gamme, contre le paiement d’un abonnement annuel.

… vraiment ?
Non, j’déconne. (rires) (Oui, oui, Iwata sait rire). En fait, rien ne change, nous gardons les codes amis, l’absence de communication et le débit défaillant.

Je me disais, aussi ! (rires complices) (ça fait toujours bien de passer pour proche des grands de l’industrie)
Par contre, l’abonnement annuel sera bien mis en place, celui-là.

Dernière question, qu’en est-il de l’avenir de la DS ?
De la quoi ?

(silence gêné) … Merci de nous avoir reçu, monsieur le président.
Ce fut un plaisir. A bientôt.