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The Baygon

Cheftrottoir - 16 Nov 2019

Le coup de l'ANPE japonaise pour changer de job. smiley11

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

The Baygon - 16 Nov 2019

Je m'attendais a ce que ce soit le donneur de mission pas le changement de job littéralement. smiley54

La démo donne vraiment envie, le ton des dialogues est super et le cast fonctionne a merveille. Les combats sont vraiment bien pensés.

Kelevra04

Cheftrottoir - 16 Nov 2019

Je sais déjà que ça sera day one pepe_feelsgood

Yuugen

bordel je viens de tester.
C'est à l'opposé de Persona niveau style et classe (genre tu gagnes 80 yens après un combat contre 3 mecs) mais sinon pour le gameplay ca y fait penser. Les invocs avec le tel ou les attaques qui consomment du MP sont turbo débiles. J'ai aussi hate de voir le reste de la carte (vu que j'aime bien Yokohama pour les fois où j'y suis allé du coup au prochain voyage j'y retournerai). Mais putain ca change un peu de Kabukicho, ça fait du bien.
C'était déjà day one avant la demo là c'est la confirmation.

Edit par Yuugen (23 Nov 2019)

hichlibedis
hichanbis

Le jour un est évident en effet.
Ils ont confirmé la date en Europe ?
Je suppose que non sinon on aurait la demo aussi

Le coq volant

Petite question sur la globalité de la licence et son ordre pour l'apprécier :

Entre Yakuza 6 et Kiwami 2, par lequel commencer ? Kiwami 2 puis 6 pour l'histoire, mais le retour à un gameplay légèrement plus ancien (Yakuza 6) ne ternira-t-il pas ce choix?

Et mieux encore avec la sortie des épisodes 3 4 5, quel ordre faire ?
Kiwami 2, 3, 4, 5, 6 ou
3, 4, 5, Kiwami 2, 6 (ou l'inverse entre 2 et 6) ?

L'IA de l'antimatière

Le coq volant - 12 Dec 2019

T'as déjà fait le 0 ? Parce que c'est un bon point de départ.

Le coq volant

Jojo - 12 Dec 2019

Oui j'oubliais : j'ai fait le 0 et Kiwami 1

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The Baygon

Le coq volant - 12 Dec 2019

Kiwami 2 >3>4>5>6

Le 3 est déjà sur le psn français dans sa version ps4.

Le coq volant

Cimer chef

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The Baygon



xzibit_oh  smiley115  miracle  smiley134  smiley80

Squarealex

Non mais en vrai, c'est une révolution du J-RPG ce truc. pepe_stress

Yuugen

Squarealex - 28 Dec 2019

Ce jeu de la décennie qui vient

miracle
miracle
miracle

Salade de boules, bon appétit !
saladbowl
La Triforce de la sudation
TS_JBG

The Baygon - 28 Dec 2019
Segag qui après 15 ans de copier collé tente le tout pour le tout smiley114

The Last of Kojimawhore. Viva japan !
Shiff-XT
nous montre son minou
Ebichu

The Baygon - 28 Dec 2019

On dirait une parodie de jeu jap. J'ai déjà pas réussi à aller plus loin que 5 ou 6 h sur Yakuza 0...

hichlibedis
hichanbis

The Baygon - 28 Dec 2019

Purée ça va être le meilleur jrpg ever

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress
Vermine
Fourmi

The Baygon - 28 Dec 2019

Après le 0 que j'ai adoré j'étais pourtant pas sûr de me faire un autre épisode (long, un peu répétitif quand même, toujours la même ville...), mais là entre les nouveaux persos, le changement de gameplay et le wtf poussé à 11, j'avoue que ça donne franchement envie smiley79

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

90€ le nouveau Yakuza, je comptais le prendre j1 et bien qu'ils aillent se faire enculer. smiley117

Kelevra04

Cheftrottoir - 09 Jan 2020

Euh rassure moi tu parles de l'édition collector ?

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The Baygon

Kelevra04 - 09 Jan 2020

Peu de gens le savent mais cheftrottoir-kun vit au Japon où les AAA sont souvent vendus 9900 yens.

Tu trouveras ton yakuza 7 à 50€ sans problème dès sa sortie française.

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

Kelevra04 - 09 Jan 2020

Non édition de base. Les nouveaux Yakuza font toujours parti des jeux les plus cher avec les Persona mais là on est plus proche des 100€ que des 90. C'est du foutage de gueule.

@ the-baygon, un AAA ici c'est entre 60 (first Sony) et 85. Le prix de Yakuza est toujours abusé mais la c'est pire que tout.

Edit par Cheftrottoir (09 Jan 2020)

Squarealex

Et certain se plaignent des jeux à 60€ smiley133

Mon père est un pigeon
DarkAnother

Cheftrottoir - 09 Jan 2020

Comment ça se fait que c'est aussi cher au Japon ?!

Yuugen

En passant par Osaka  à Namba, j'ai pu voir que pleins de jeux en occasion style des trucs sortis y a 6 mois/1 an valaient autour de 5000 yen... pepe_stress

Edit par Yuugen (12 Jan 2020)

hichlibedis
hichanbis

Squarealex - 09 Jan 2020

Je paye mon fromsoftware plein pot chaque année mais ça me fait pas mal du tout.

Le reste c'est de temps en temps du day one amazon/auchan a 45 ou 50 balles, parfois du bon coin à 30 35, et très souvent souvent du 20 balles en dématérialisé soldé.
La belle époque pepe_feelsgood

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The Baygon

hichanbis - 12 Jan 2020

Je prends mes jeux à 20 à 30 € quelques mois après leur sortie. pepe_feelsgood

Feel the feeling
LeKirbyMasqué
Incognigay mais pas très

Hier j'ai dl Yakuza 0 après avoir fini Death Stranding.

J'en ai fait aucun depuis le 1er sur PS2, je suis prêt. smiley55

Edit par Wang (12 Feb 2020)

Yuugen

9
https://www.gamekult.com/jeux/shin-ryu- … /test.html

Quelqu'un pour lire le test ?
(Même si c'est de Kamui...)

Googlez mon nom
CouronnePerlée

Voir le pseudo du mec.
Voir son nom en dessous.
smiley115

Edit par CouronnePerlée (12 Feb 2020)

hichlibedis
hichanbis

Yuugen - 12 Feb 2020

J'ai tout lu y a que du positif ça a l'air d'être le BGE.
Après Kamui est un peu golmon il est capable d'adorer le jeu pour le côté délire même avec un scénario mal fichu (dont il parle finalement peu en dehors du synopsis de base).
Mais j'ai foi quand même, le jeu transpire l'innovation et la créativité à tous les niveaux.
Mp pour code premium.

Edit:

Oups on dirait bien qu'il n'est pas offrable, du coup je vous mets le texte ici directement.

Transformer un jeu d'aventure-baston en RPG au tour par tour sans modifier l'ADN de la série, tel était le défi de SEGA et du Ryû ga Gotoku Studio. C'est aussi le premier coup d'éclat de cet épisode qui déconstruit de vieilles règles pour mieux se les approprier. Dans Yakuza 7, tous les combats sont au tour par tour, mais pas tout à fait classiques, car ici tout est "dynamique". Même si l'action s'arrête quand chaque personnage s'élance, on peut, si l'on réagit assez vite, profiter de la confusion. Mieux, en étant suffisamment rapide, nos belligérants peuvent fracasser sans pitié un ennemi tant qu'il est encore au sol. Et ça, rien à dire, c'est l'esprit "Yakuza".

On y trouve d'autres emprunts étonnants pour un JRPG, comme un "Just Guard", manoeuvre qui consiste à appuyer sur Rond à l'instant précis d'un coup pour mieux l'encaisser. Typique du genre, les liens entre le héros et ses partenaires se tissent au bar, à force de se pochtronner tous ensemble. Dans Yakuza 7, les combos naissent entre deux verres de whisky et d'umeshû, débouchant sur des coups de lattes supplémentaires et complètement gratuits au cours de la bataille. Héritées du Social Link développé dans Yakuza 6, ces retrouvailles autour d'un verre aident à souder une équipe tout en développant les histoires personnelles. Comment pouvait-il en être autrement dans le monde de Yakuza ?

Slumdog Yakuza
Avant de replonger dans cette fascinante structure de RPG qui reste la nouveauté fondamentale de ce volet, un peu de contexte. SEGA a manifestement tout mis en oeuvre pour faire passer son concept avant ses personnages, ce qui explique sans doute le besoin de recourir à un nouveau protagoniste. Ichiban Kasuga est ce nouveau gars sûr providentiel. Pas aussi charismatique que Kazuma Kiryû, forcément. Mais avec moins de bagages, il en devient aussi plus souple et malléable. Ses épaules n'ont pas à soutenir le poids de 7 jeux canoniques, et c'est tant mieux pour lui. Après une première apparition dans Yakuza Online sur les smartphones japonais, il prend ici toute sa dimension. Son récit est pourtant on ne peut plus classique. Après un séjour de 18 ans en prison pour un crime qu'il n'a pas commis, Ichiban revient dans un Tokyo qu'il reconnaît à peine. Celui qui ne le remet pas non plus, c'est son boss, pour qui il a porté le chapeau toutes ces années. De péripéties en péripéties, Ichiban se retrouve laissé pour mort dans un bidonville de Yokohama. Soigné et recousu par Namba, un SDF plutôt débrouillard et bienveillant, il va désormais essayer de reprendre ses esprits.

La thématique de la précarité est très importante dans Yakuza 7, à tel point que le jeu vous enseigne dès le départ à fouiller les poubelles et ramasser des pièces à côté des distributeurs de canettes. Avec ces riches enseignements, Ichiban va repartir de zéro. Yokohama est désormais sa ville, à lui et son crew. C'est aussi la grosse différence structurelle de Yakuza 7. Tous les épisodes précédents racontaient le récit d'un loup solitaire. Le 7 est un jeu d'équipe. Après Namba, Adachi l'ex-flic dur à cuire (doublé par Akio Ôtsuka, la voix de "Solid Snake" à nouveau dans le Yakuza-verse) et Sayako, première femme combattante de cet univers très masculin, rejoindront les rangs alliés. Au moment d'intégrer le groupe, le jingle 8-bit qui retentit nous rappelle d'ailleurs cet ADN Dragon Quest. Au total, quatre persos seront jouables simultanément, sur un total de sept, dont certains revenants du précédent épisode. Chacun a donc son histoire, ses caractéristiques et ses spécificités, comme dans un RPG, ce qui marque une rupture avec la routine inhérente au style Yakuza. On tchatche, on ripaille, on quitte le groupe comme on y revient, avec une pure arrivée "shônen" quand tout espoir semble perdu.

"Ton SDF, il est pas shiny !"
Le "bestiaire" ne repose pas seulement sur des variantes de personnages louches aux costumes cintrés. Pour ce premier JRPG, SEGA convoque tous les frappadingues possibles et imaginables. Car oui, il y a peu de chances de croiser de tels gugusses dans les rues de Yokohama. Du fan de l'armée à l'exhibitionniste en passant par le sportif, le gang des coupe-tifs, les membres de secte, les pornographes, les agents d'entretien, les "military otaku", les contagieux, les pirates, les paparazzis, les salarymen, on assiste à un véritable défilé. Mention spéciale pour l'aspirateur Roomba géant et le singe aux commandes d'un tractopelle de chantier. Et puis comme dans Dragon Quest, le convoité slime de métal prend ici la forme d'un SDF rare. Tous sont réunis dans une sorte d'index sous le nom Sujimon (ressemblance totalement fortuite). Dans l'absolu, même les voitures sont des ennemis, puisque pour la première fois, on peut se faire renverser (et perdre 100 HP par la même occasion). Au terme de l'aventure, cette foisonnance contraste avec l'étroitesse de l'aire de jeu. On passe littéralement 70 heures dans un seul espace. Kamurochô et Sôtenbori sont bien là, bien plus tard dans l'aventure, mais elles ne concentrent que peu d'éléments de jeu. 99% de l'action se déroule à Yokohama. Cela dit, même si la zone à visiter est plutôt limitée, on est content de sortir du carcan habituel de Shinjuku.

Après une dizaine d'heures de jeu, comme dans un Dragon Quest dont Ichiban est toujours aussi fan malgré ces années passées derrière les barreaux, les héros vont trouver un temple ou changer de profession. Ici, ce temple n'est autre que le bureau du Pôle Emploi local. A la différence ici qu'une simple visite peut vous faire changer de destinée, d'un simple clic dans un menu. Mais point de mage, de guerrier, d'archer ou de paladin à Yokohama, puisque les jobs de Yakuza 7 sont plus actuels. Garde du corps, démonteur auto, cuistot, hôtesse de bar, diseur de bonne aventure, danseur hip-hop, idol, flic, reine SM ou ménestrel de rue à tendance beatnik, le plein emploi est garanti. Ichiban devient même un "Yûsha" (héros), comme dans "Draque", cité texto dans le jeu. Comme dans certains épisodes, changer d'orientation permet de garder des techniques mais surtout des capacités passives. Aussi farfelus soient-ils, tous ces boulots ont une fonctionnalité propre. Même "SDF" est un job à part entière pour son compagnon d'infortune Namba. Il faut le voir se régénérer en se couchant sur des cartons en plein combat pour le croire.

"Yakuza of not the end"
Généralement, les Yakuza développent une histoire au ton grave autour de laquelle viennent se greffer un déluge de sous-quêtes complètement absurdes. Si c'est toujours le cas ici, cette frontière entre sérieux et délire permanent s'estompe. Ces jobs forment un gag de répétition dont on ne se lasse pas, comme quand le SDF balance du pain sur les ennemis pour attirer les pigeons sur leur nouvelle proie. Ou bien encore quand la reine du SM fouette et foule du talon les roustons de ses adversaires avant d'installer une barre de pole dance pour dégommer les survivants. Le musicien de rue se lancera lui dans des morceaux affreux à la guitare qui percent les tympans, tandis que le voyant transformera sa boule de cristal en boule de bowling, parce que pourquoi pas. Le breaker se lancera lui dans quelques pas de danse avant de frapper un tas d'ennemis tandis que le cuistot crachera du feu et buffera toute l'équipe. Et puis il y a aussi le croupier, le mafieux, la secrétaire ou encore le garde mobile - CRS de son petit nom - pas rapide mais plutôt solide grâce à son armure anti-émeute. Un vrai festival d'autodérision.

Que les amoureux des interactions avec le décor se rassurent. Panneaux signalétiques, PLV, vélos, tout est toujours en place pour en mettre plein la tête aux rivaux. Ce qui change, c'est que ces accessoires sont contextuels. Si Ichiban les chope sur son chemin, il les martèlera sur la gueule de ses adversaires jusqu'à ce que casse s'ensuive. Désormais, les coups sont classés par type : frappe, tir, feu, glace, électricité, etc. Il faut donc jongler entre vos techniques pour taser ceux dont le point faible est un petit coup de jus, cracher du feu après avoir bu ou encore balancer un seau de glaçons, une spécialité typique du "host". A cela s'ajoutent les techniques dites de "Kiwami", en général un combo entre potes, mais pas forcément. L'une d'elles consiste, en toute simplicité, à déclencher un tir laser de satellite via une appli sur son smartphone qui vient frapper tous les ennemis en même temps. En toute simplicité, vraiment.

On baigne donc dans un délire visuel où l'inventivité se dévoile à mesure que les techniques se débloquent. A chaque job correspond un set différent selon le sexe du personnage, son allure, ses armes ; on n'est même plus vraiment surpris d'assommer ses adversaires au moyen d'un sac à main ou d'un vibromasseur. A cela s'ajoutent aussi les attaques delivery, l'uberisation du coup spécial, avec un personnage croisé dans l'histoire. Le sumo, la poule, le motard, la cuistot, le yakuza fétichiste de la couche-culotte ou encore la langouste (!) sauvée in extremis rejoignent le combat le temps d'une attaque. Le service est payant et même assez cher, sauf la première utilisation qui est offerte. La poilade est telle qu'elle donne envie de se farcir toutes les mini-quêtes pour récupérer l'intégrale.

"Familles du Japon"
Qui dit RPG dit statistiques. Celles d'Ichiban augmentent à force de jouer, tout simplement. Que ce soient les trophées qu'on obtient en tapant, en courant, en explorant, en attrapant des "gachapons", en jouant aux bornes Sega ou en plantant des tomates, tout est prétexte à faire grimper le héros qui peut alors débloquer de nouveaux jobs et de nouvelles quêtes. En plus des petits jardins où faire pousser ses légumes, on peut aller à la chasse aux insectes. Ces défis sont régis par un système d'héroïsme de proximité, soit une jauge de plus à faire grimper. Le leveling n'est d'ailleurs pas trop pénible si l'on suit les sous-quêtes, et certains items rares permettent même d'augmenter l'XP reçu à la fin des combats. Une belle source de motivation.

Si la zone de jeu est plutôt petite, elle est truffée d'ennemis et d'objectifs pour monter ses stats. Les adversaires, plus ou moins forts selon les quartiers, obéissent principalement à une règle de zone ; il convient donc d'éviter le Chinatown de Yokohama dès le début du jeu, même si l'on est complètement libre de s'y rendre. Voilà pourquoi on finit par emprunter régulièrement le taxi, car les déplacements sont ce qu'il y a de plus redondant dans le jeu, davantage que les combats. Niveau technique, on nage dans les eaux de Yakuza 6 et de Judgment, avec une motion capture merveilleuse et le même moteur 3D optimisé, avec un minimum de temps de chargement pour les bastons comme pour les boutiques. Et, ça n'a l'air de rien, un personnage suffisamment habile pour sauter les petits murets.

A partir d'un certain cap, tous les adversaires prendront du galon pour rééquilibrer le jeu. Un "donjon" dans les égouts s'ouvrira alors pour récupérer des items, poursuivre la personnalisation et gratter des niveaux. Le tournoi clandestin fait également son retour, mais il s'agit à présent d'enchaîner les combats, étage par étage. L'équilibrage de la difficulté est d'ailleurs peut-être l'un des aspects du jeu qui pose le plus question : assez faciles pendant presque tout le jeu, les affrontements ne se font qu'avec une grosse préparation et surtout des jobs adéquats dans la dernière ligne droite. Pour les amateurs, il se trouve toujours un labyrinthe supplémentaire après la fin, histoire de donner envie d'explorer et de pousser ses personnages au maximum.

Malgré son humour en roue libre, on remarque aussi que Yakuza 7 est globalement plus sage. Le soapland, ce lieu de prostitution à base de shampouinage, est certes central dans l'histoire, mais jamais explicitement utilisé. Seul un bar à hôtesses subsiste, accessible uniquement par les hommes de votre équipe. Et il est d'une austérité presque monacale pour la série, sans véritables comédiennes pour le promouvoir. Pour la première fois, on compte aussi deux femmes comme personnages jouables dans les combats. On pourrait y déceler une moralisation de Ryû ga gotoku mais cela semble plutôt s'accorder avec le ton du jeu, à savoir l'adaptation des clans de yakuzas. C'est aussi pour cela qu'apparaît au sein même de l'histoire une organisation anti-pornographique militant pour un nettoyage à sec de la société. Enfin c'est ce qu'elle revendique.

Ce constat peut paraître un brin sérieux, mais le jeu reste quand même une grosse guignolade autour de la criminalité au Japon ; à noter pour les connaisseurs, une grosse citation de Ryû Murakami et d'un de ses romans les plus connus. On reste quand même dans un Ryû ga gotoku, un monde parallèle où se mélangent les stéréotypes (bonjour le "Gaijin délinquant") et l'actualité pour au final obtenir un commentaire social très léger et beaucoup de bons sentiments. Mais quel autre JRPG se permettrait de mettre des gentils yakuzas, de braves SDF et des malicieux mafieux coréens face à la corruption du monde politique japonais, main dans la main avec de méchants yakuzas ?

From ze bottom to ?
A l'image de ce sérieux revendiqué, le nouveau mini-jeu central de cet épisode vous met dans la peau d'un gestionnaire qui doit faire fructifier une épicerie. Tout cela sous les yeux éberlués d'une poule. Petit à petit, Ichiban va se créer un portefeuille de sociétés qu'il faudra faire grossir jusqu'à transformer sa petite entreprise familiale en holding trônant au sommet des buildings de Yokohama. A charge pour les boss de répartir leurs employés dans les différents établissements en gardant bien en vue la masse salariale. Surtout, on s'occupe du bien-être de ses travailleurs. Et c'est pas comme à Gamekult : massages, fêtes, bouteilles de champagne, voyages, tout est bon pour motiver ses troupes. On récolte ainsi des sous, inlassablement, sur quatre trimestres, jusqu'à la terrible assemblée d'actionnaires qu'il faut défoncer à coup de rhétorique. Je sais que pour beaucoup, cette phrase signifie une précommande directe de Yakuza 7 mais pas d'emballement quand même : c'est moins dingo que la gestion de bar à hôtesses de Yakuza 0. Cependant, les duels contre les actionnaires sont aussi intenses que désopilants. Le lien avec un des personnages dépend d'ailleurs de ce jeu de business plan.

On retrouve aussi les grands classiques que sont le golf, le pachislot, le mah-jong ou le karaoké. Mais ce serait oublier le cinéma où l'on doit résister au sommeil, symbolisé par des moutons dans un mini-jeu de tape-taupes. On y trouve également un jeu de kart de rue, à l'image de ces attractions pour touristes qui fleurissent en ce moment. Quant à la question évidente de la présence de Kiryû, Majima et tous les autres personnages de l'univers Yakuza, ce septième opus fait beaucoup d'efforts pour s'émanciper de ses figures tutélaires. Restées en suspens depuis l'épisode 6, de grosses stars débarquent dans le dernier tiers, telles des armures d'or providentielles. On en retrouve sous formes d'incantations ou même de boss redoutables. Une histoire qui, comme d'habitude, prend son temps à se mettre en place. Quand vient la fin, en 70-80 heures sans trop de difficulté, toutes les pistes convergent en un seul point. Les clans de yakuzas, le camp de gentils SDF, les élections, le soapland, les amis, les trahisons, les coups à boire et les bébés de la consigne automatique, tout cela finit par avoir un sens.


LES PLUS
Un vent de nouveautés sur la série des Yakuza
Un système de combat super efficace
Les nouveaux personnages très réussis
Un humour quasi permanent
Les succès internes du jeu incitent à tout voir

LES MOINS
Un RPG entier dans un seul petit décor, c'est un peu la limite du concept
C'est un premier jet et quelques petits ajustements, çà et là, pourraient être utiles

Labellisé par :
Verdict PlayStation 4
9

EXCELLENT
Pourquoi chercher une justification quand tout est simple ? Le yakuza Ichiban Kasuga est amoureux de Dragon Quest, et l'inspiration de la création de Yûji Horii fut si forte qu'elle a transformé Yakuza en improbable JRPG aux mécaniques de tour par tour. Difficile de dire si, dans une décennie, au rythme d'un RPG par an, on ne serait pas lassé de l'expérience. Car on voit mal les producteurs s'arrêter en si bon chemin avec une telle formule. Toujours est-il qu'en 2020, SEGA nous balance un OVNI en mode "blue sky", plein d'entrain, d'innovations, de fraîcheur et d'envie. La ville de Yokohama donne le sentiment d'être un huis-clos tant ce jeu déborde d'idées. Il n'y a finalement qu'un seul risque, celui de ne carrément pas aimer les RPG. C'est tout à fait possible. Dans ce cas, mieux vaudra attendre son tour ou rejouer à l'un des nombreux Yakuza déjà disponibles. C'est comme ça, c'est la vie. Mais comme le dit Yûji Horii lui-même, "la vie, c'est un RPG".

Edit par hichanbis (12 Feb 2020)

Invité(e)
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Beaucoup de références à Dragon Quest smiley135

L'innovation et la créativité c'est changer la carrosserie et foutre des yakuzas. Il ne manque plus qu'un sabre pour qu'Hichanbis tombe dans le coma.

Kelevra04

On sait déjà tous que ça sera le BGE 2020, et je dis ça avec mon statut d'FF7 whore

Invité(e)
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Yakuza la licence 100% viril qui tombe dans les limbes de l'otakurisme pour puceau fan de Dragon Quest et Naruto :Alfa:

Belle métaphore de la décadence de la masculinité :Soral:

Edit par Lucien Brémart (12 Feb 2020)

Kelevra04

profil_supprime - 12 Feb 2020

What smiley61 (j'ai pas lu le test et vu que le 1er trailer)
Qu'est-ce que Naruto et Dragon Quest viennent faire là-dedans ?

Invité(e)
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Kelevra n'est pas prêt pour les red pills.

I'm your handsome white Jesus motherfucker!
Axelvak

L'aspect RPG/tour par tour me séduit alors que jusque là la série m'a laissé de marbre. J'ai acheté Judgement en solde dernièrement mais j'ai pas encore eu le temps de le tester (et vu que c'est un spin-off j'ai pas à rattraper l'histoire).
On a une date pour la version européenne ? Ça sera du VOSTFR ?

Yuugen

Toujours pas de date de sortie mais on sait déjà qu'il y aura du doublage anglais.

Sinon Yakuza 3,4,5 remastered est sortie en version boite hier.

hichlibedis
hichanbis

profil_supprime - 12 Feb 2020

Excellente imitation

hichlibedis
hichanbis

Commencé Judgment sinon, j'ai que 3h30 de jeu dans les pattes mais ça sent bien bon.
C'est du Yakuza avec une petite saveur enquête criminelle pas dégueu (je passe mon temps à consulter mes fiches après chaque révélation).

Les nouvelles features sont sympas (dialogues à choix multiples qui rapportent des points, sortir les bonnes preuves pour intimider les témoins/complices, drone, courir sur les murs en combat, se déguiser, etc) à part les filatures qui cassent les couilles disons le franco, j'espère qu'y en aura pas 1000.

Niveau storytelling c'est assez ouf le niveau atteint par ce studio => L'acting, les dialogues, la narration voix off, les cinématiques, les situations, tout sonne juste, tout est intéressant.
Après le fait d'y jouer juste après Kiwami 1 & 2, avec leur narration PS2 et leur scénarios approximatifs, doit aider aussi. Mais je retrouve un peu la qualité de Yakuza 0 sur ce point (pour le moment hein, on va pas s'emballer tout de suite).

Edit par hichanbis (12 Feb 2020)

Kelevra04

hichanbis - 12 Feb 2020

Et il est en français celui-là en plus non ?
Je m'en sors en anglais mais j'avoue que des jeux avec une telle densité de dialogue ça fait toujours plaisir de les faire sous-titrés en VF

hichlibedis
hichanbis

Kelevra04 - 12 Feb 2020

Oui enfin miracle
J'aurais du le mentionner en premier, putain il aura fallu attendre 2019.

Yuugen

hichanbis - 12 Feb 2020

Ouais niveau histoire c'est vraiment pas mal étonnamment avec pas mal de suspens. Le style de combat est hyper cool et le perso plus kung fu à la Jackie Chan (son style de vêtements et coupe fait aussi penser à Jackie Chan je trouve) . Content que ça te plaise.
Par contre ouais les filatures ou le truc en mode detective (avec les chats qui miaulent) c'est effectivement chiant.

Edit par Yuugen (12 Feb 2020)

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The Baygon

hichanbis - 12 Feb 2020

Frère. N'oublie pas que la compile yakuza 3-4-5 est sortie. smiley35

hichlibedis
hichanbis

The Baygon - 14 Feb 2020

Oui mais ça coute encore 60 balles donc je ferais ça tranquillement quand ça sera à 20 euros