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Admin mort-vivant


http://choucrouteweb.net/Astuces/Critique.html

Voici donc une liste de termes que vous trouverez dans les résumés de film. Nous allons tenter de leur donner une définition claire :

Tout d'abord, les genres de films :

comédie : Film pour rire.

comédie dramatique : Film pour pleurer.

drame : Film pour sauter le pas si on hésite à se suicider.

film d'action : Film sans scénario.

téléfilm : Sorte de film, mais avec un budget 10 fois moindre. Cela se traduit en général par l'image très typée de caméra télé et par des acteurs en moyenne 2 fois moins convaincants que dans un film normal.

huis-clos : Film pour lequel la production n'a eu les moyens de se payer qu'un seul décor.

thriller : Film avec du supsense et de la tension. (ne pas confondre avec une chanson de Mickael Jackson)

téléfilm allemand : Genre à part entière, le téléfilm allemand se déroule en général huit fois moins vite qu'un téléfilm normal.

Ensuite, et pour finir, les petites expressions à connaître dans les critiques :

"scénario délirant" : Scénario qui ne tient pas debout.

"jeu sobre" : Aucune présence de l'acteur, ou acteur qui en temps normal fait le guignol (ex : Al Pacino)

"qui devrait plaire aux plus jeunes" : Film qui prend tout le monde pour des cons.

"un très grand film" : Le critique a lu lui-même de bonnes critiques sur ce film.

"un film surprenant" : Si vous le comprenez, écrivez-nous, nous on a rien capté.

"le réalisateur nous amène à nouveau dans son univers particulier" : Phrase qui fait bien, ne pas en tenir compte.

"où l'on s'attarde sur la psychologie des personnages " : Toutes les chances pour que le film soit chiant ou incompréhensible, voire les deux.

"un film unique" : Qui ne ressemble à rien d'autre. En fait, qui ne ressemble à rien.

"un chef d'oeuvre du 7ème art" : Le critique n'y a strictement rien compris, il y a toutes les chances pour que ce soit aussi votre cas.

"un film qui mêle rires, effets spéciaux et aventure en un cocktail étourdissant" : voir film d'action.

"un grand classique" : Vu, revu et re-revu, usé jusqu'à la corde et sans aucune surprise.

          Et voilà, maintenant vous êtes prêts à affronter n'importe quelle soirée télé ou magasin de cassettes vidéos  (et de DVD) ! Tellement astucieux !



smiley11

ex Taiwnoser
Nyser

téléfilm allemand : Genre à part entière, le téléfilm allemand se déroule en général huit fois moins vite qu'un téléfilm normal.

smiley11

C'est tellement vrai !

Bizounours d'Or
Dezorys

smiley11

Invité(e)
Pseudo_supprime

C'est quoi cet avatar de Nintendosexuel? smiley17

Lovell

Tiens d'ailleurs je reviens à l'instant de Silent Hill. Pas Mal.

Bizounours d'Or
Dezorys
Soda a écrit :

C'est quoi cet avatar de Nintendosexuel? smiley17

c'est Dezorys.V2,   qui n'est qu'amour, paix et nintendosexualité smiley1

Je retourne boire du Horse Power en attendant le prochain tag
TK_AK

Critique de Silent Hill, parce qu'elle vaut son pesant de merde :

a écrit :

Et si les noces, si souvent annoncées, du cinéma et du jeu vidéo n’étaient qu’une vaste fumisterie ? On sait ce que le second doit au premier : des univers, des récits, des personnages – et parfois des acteurs qui viennent faire des voix dans « le-jeu-tiré-du-film ». Mais qu’a-t-il à donner en échange ? Avec Silent Hill, le troc n’est clairement pas équitable : portant à l’écran un jeu réputé pour ses ambiances onirico-gothiques, Christophe Gans n’accouche que d’une fable horrifique boursouflée. De la série B de nouveau riche, de la terreur recyclée, clonée jusqu’à devenir un produit de pure synthèse.

Le réalisateur de Crying Freeman et du Pacte des loups a beau bourrer jusqu’à la gueule son film de références révérencielles – Dario Argento et le cinéma de Hong Kong, l’horreur japonaise et Clive Barker –, impossible de frissonner une seule seconde à cette histoire de ville fantôme frappée d’une terrifiante malédiction, dans laquelle une mère éplorée cherche sa fille adoptive... Ce qui plombe l’affaire ? Un sérieux indéfectible, qui affecte aussi bien la direction d’acteurs (Radha Mitchell et Sean Bean sont ridicules dès la première scène) que la conduite du récit. Comment raconter avec autant de gravité une histoire aussi bête, bourrée d’occultisme niais ? Le second degré et l’énergie de la comédienne Milla Jovovich ont tiré les adaptations de Resident Evil vers le jeu de massacre ludique, très « pop ». Ici, on nage en plein pompiérisme, à l’image d’une scène finale (le démembrement d’une bigote par des barbelés animés) d’une épouvantable laideur.

Cette absence totale d’humour, c’est celle du joueur solitaire, crispé sur son joystick. Dans une aventure comme Silent Hill, seul le metteur en scène est autorisé à jouer. Privé de toute participation active, fût-elle simplement émotionnelle, le spectateur aspire au « game over » dès la première bobine.

Aurélien Ferenczi

\m/
X_3cut

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D'ailleurs je suis partant pour aller revoir silent hill une 3eme fois tellement c'est kewl smiley18

Invité(e)
invité

Les Critiques presse sont très divergentes d'après allocine smiley6

Invité(e)
Profile supprimé

La presse n'a rien compris.

En plus ils font tous genre ils connaissent le jeu, en fait rien quoi.

Brosse le caniveau
Beauce_de_Findenivot

L'esthétique du film est bien foutue mais il faut avouer qu'au niveau scénar, c'est assez faible au final.

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