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The Baygon

tsukoyumi - 17 Mar 2020

Tu peux faire un copié collé de l'article stp?

Le Astal de la NBA
tsukoyumi

The Baygon - 17 Mar 2020

J'aimerais bien mais je n'ai qu'un pdf screenshot d'un pote qui lui a l'abo sur what'sapp. Si Lucien à le temps et l'envie de faire un copier coller (je ne sais pas si d'autres membres de GR sont abonnés au journal) ça serait cool.

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clott - 17 Mar 2020

C'est l'équivalent du 93 en IDF ?

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The Baygon - 17 Mar 2020

Face à un virus tel que le SARS-CoV-2, contre lequel n'existent encore ni vaccin ni traitement à l'efficacité cliniquement éprouvée, quel serait l'impact de mesures non pharmaceutiques pour réduire la mortalité et la pression sur le système de santé ? C'est la question à laquelle s'est attachée l'équipe de Neil Ferguson (Imperial College, Londres), spécialisée dans les modélisations des épidémies, et qui a fait porter ses analyses sur les cas du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

Déjà en surchauffe
La réponse est glaçante : quelles que soient les stratégies mises en œuvre, le nouveau coronavirus aura des répercussions « profondes » et de longue durée sur ces pays et les nations comparables, et les mesures ne garantiront pas contre un éventuel rebond de l'épidémie.

Ces résultats, particulièrement frappants, présentés jeudi à l'exécutif français par le conseil scientifique Covid-19, ont incité le gouvernement à envisager des mesures fortes, les remontées des services hospitaliers déjà en surchauffe achevant de le convaincre de l'urgence à agir de façon décisive.

Lire aussi: Coronavirus : les simulations alarmantes des épidémiologistes pour la France
Neil Ferguson a voulu comparer deux options s'offrant aux décideurs politiques étant estimé d'emblée que l'alternative du « laisser-faire » se traduirait par 510 000 et 2,2 millions de morts respectivement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, avec un pic de mortalité fin mai début juin. Ces deux options sont qualifiées de « mitigation » (atténuation) et de « suppression » (endiguement), en jouant sur cinq types d'action : isolement des cas confirmés à domicile ; mise en quarantaine de leur famille ; distanciation sociale des personnes de plus de 70 ans, distanciation élargie à l'ensemble de la population ; fermeture des écoles et des universités.

Projections du nombre de mort de Covid-19 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis en cas d'absence de mesures de prévention.
Projections du nombre de mort de Covid-19 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis en cas d'absence de mesures de prévention. Imperial College COVID-19 Response Team
La première option, l'atténuation, n'a pas pour objectif premier d'interrompre complètement la circulation du virus mais de réduire l'impact sanitaire de l'épidémie. Pour y parvenir, différentes possibilités sont étudiées, comme la mise en quarantaine des cas identifiés et de leur famille, la fermeture des écoles et des mesures plus ou moins étendues de « distanciation sociale ».

Une protection immunitaire collective ?
Dans ce scénario, l'immunité de la population se renforce au fil de l'épidémie, conduisant, in fine, à un déclin du nombre de cas. C'est peu ou prou celle envisagée par le gouvernement de Boris Johnson jusqu'à ces dernières heures, misant sur une acquisition d'une protection immunitaire collective lorsqu'un pourcentage suffisant de la population a été atteint.

Effet projeté de diverses mesures d'atténuation du Covid-19, en nombre de lits de soins intensifs occupés pour 100000 habitants au Royaume-Uni. La ligne rouge désigne la capacité de lits de soins intensifs après montée en charge. La partie bleutée correspond à la durée de ces mesures.
Effet projeté de diverses mesures d'atténuation du Covid-19, en nombre de lits de soins intensifs occupés pour 100000 habitants au Royaume-Uni. La ligne rouge désigne la capacité de lits de soins intensifs après montée en charge. La partie bleutée correspond à la durée de ces mesures. Imperial College COVID-19 Response Team
La seconde option, l'endiguement, vise à, faire en sorte qu'un individu donné transmette le virus à moins d'une personne, conduisant à l'extinction de l'épidémie. Cette stratégie appliquée par la Chine de façon autoritaire suppose des mesures plus radicales allant jusqu'au confinement de la population entière. Mais après cinq mois d'un tel régime, l'épidémie risquerait de flamber en cas d'interruption de ces mesures.

Effet de diverses stratégies de suppression du Covid-19 sur les besoins en lits de services de réanimation au Royaume-Uni. La ligne verte (zoom en bas) combine fermeture des écoles et universités, isolement des personnes infectées, et distanciation sociale au niveau dela population entière. Elle permet la prise en charge de tous les malades, mais se traduit par un rebond plus fort lorsque les mesures sont supprimées.
Effet de diverses stratégies de suppression du Covid-19 sur les besoins en lits de services de réanimation au Royaume-Uni. La ligne verte (zoom en bas) combine fermeture des écoles et universités, isolement des personnes infectées, et distanciation sociale au niveau dela population entière. Elle permet la prise en charge de tous les malades, mais se traduit par un rebond plus fort lorsque les mesures sont supprimées. Imperial College COVID-19 Response Team
L'équipe de l'Imperial College a donc imaginé une stratégie où les mesures de « suppression » seraient périodiquement allégées, puis réinstaurées dès que les cas se remettraient à menacer les capacités de prise en charge. A l'échelle de la Grande-Bretagne, elles devraient être en vigueur les deux tiers du temps jusqu'à ce qu'un vaccin ne soit disponible (ce qui n'est pas envisagé avant douze à dix-huit mois) et poseraient en pratique de grandes difficultés d'adaptation des structures collectives.

Effet sur le nombre hebdomadaire de cas en réanimation d'une stratégie de mesures  intermittentes d'endiguement du Covid-19, dans un scénario concernant le Royaume-Uni.
Effet sur le nombre hebdomadaire de cas en réanimation d'une stratégie de mesures  intermittentes d'endiguement du Covid-19, dans un scénario concernant le Royaume-Uni. Imperial College COVID-19 Response Team
« Notre principale conclusion est que l'atténuation n'empêcherait pas une augmentation des cas qui excéderait jusqu'à huit fois les capacités en lits d'hôpitaux et de ranimation, dans le scénario le plus optimiste », écrivent les chercheurs. Et même si l'ensemble des patients pouvaient être pris en charge, il y aurait encore 250 000 morts au Royaume-Uni, et jusqu'à 1,2 million aux Etats-Unis.

Pour Neil Ferguson et ses collègues, la conclusion est que l'endiguement de l'épidémie « est la seule stratégie viable actuellement. Les effets sociaux et économiques des mesures nécessaires pour y parvenir seront profonds ». Ils notent que plusieurs pays les ont d'ores et déjà adoptées, mais que même ceux qui n'en sont encore qu'à un stade précoce de l'épidémie sur leur sol « tel que le Royaume-Uni, devront le faire de façon imminente ». La France vient de le précéder sur ce chemin.

Ces conclusions alarmantes font écho à des travaux du laboratoire Inserm-Sorbonne Université Epix-Lab dirigé par Vittoria Colizza (Inserm, Sorbonne-Université), montrant l'efficacité et les limites des fermetures d'écoles et du développement du télétravail.

« Réduire d'au moins 60 % les contacts »
« Les fourchettes données par l'équipe de Ferguson sur le nombre de cas et de décès sont tout à fait en ligne avec nos modèles. Elle a pris en compte deux stratégies qui tiennent compte des politiques adoptées au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, sans inclure le télétravail dans les mesures à combiner, comme nous l'avons fait », souligne la chercheuse. En France, les équipes de modélisation commencent à intégrer les données en provenance d'Italie, qui permettront de se rapprocher davantage de la situation française.

« Dans quinze jours, nous verrons si les mesures qui entrent en vigueur en France marchent pour endiguer l'épidémie, mais le pic est encore éloigné. Elles devront rester en place suffisamment longtemps pour qu'une immunité de groupe soit présente dans la population afin d'éviter un rebond des infections. Nous travaillons à estimer quand il serait optimal de pouvoir les lever mais en attendant, il faut qu'elles soient strictement appliquées », insiste Vittoria Colizza.

Dans son avis du 12 mars, le conseil scientifique Covid-19 notait que par le passé, des modélisations avaient « souvent fait des prédictions exagérées ». Mais la transposition des résultats de l'équipe de Ferguson à la France semblait limpide : « Sans même se placer dans des scénarios extrêmes, ni dans les scénarios "les pires probables" au sens des modèles mathématiques, des hypothèses intermédiaires faisaient déjà apparaître avec un degré de plausibilité élevé, un écart important entre le nombre de cas sévères nécessitant une réanimation avec les capacités hospitalières françaises, même augmentées par des mesures appropriées. »

Lire aussi: Coronavirus : le télétravail et les fermetures scolaires pourrait abaisser le pic épidémique de près de 40 %
Pour éviter une vague de décès, les experts recommandaient des mesures « plus contraignantes », rappelant que « pour un virus comme SARS-CoV-2, il faut réduire d'au moins 60 % les contacts ». Les modèles de Neil Ferguson semblent avoir eu l'effet d'un électrochoc : le jour même de leur présentation à l'Elysée, le président de la République annonçait la fermeture des écoles, et dès le samedi celle des commerces, cafés et restaurants.

Dans leur dernier avis du 16 mars, les scientifiques s'alarmaient cependant de « la non-perception d'une partie de la population de la gravité de la situation » soulignant que les comportements ne s'étaient « pas suffisamment modifiés ». Quelques heures plus tard, le confinement général de la France était prononcé.

Il y a des schémas que je ne peux pas copier.

Je crois que l'abonnement numérique c'est 1€ le premier mois d'ailleurs, si vous voulez avoir un peu de lecture quotidienne pendant le confinement.

Il y aussi le site Les jours.fr (connais que de nom) qui met ses articles à dispo.

Edit par Lucien Brémart (17 Mar 2020)

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Instant

tsukoyumi - 17 Mar 2020

Personne ne leur a parlé de notre génie français apparemment.

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Le Astal de la NBA
tsukoyumi

Instant - 17 Mar 2020

Le génie français n'est plus enseigné à l'école, difficile d'en être conscient aujourd'hui (a juste titre rip)

Merci Lucien

- Jamais
smiley129

Edit par tsukoyumi (17 Mar 2020)

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The Baygon
Instant

tsukoyumi - 17 Mar 2020

Je voulais parler de Mr Chloroclyne.

Instant

.

Edit par Instant (17 Mar 2020)

Le Astal de la NBA
tsukoyumi

Instant - 17 Mar 2020

Au temps pour moi, je croyais que tu faisais allusion à un ancien débat.

et omega du mauvais goût

Les médias belges relient les résultats du professeur Raoult. smiley125

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

Raoult président ! miracle

L'aurtograf? Pourkwa fèr?
ashitaka18

- Jamais

Because he can take it, because he's not a hero. He's a silent guardian, a watchful protector, a Dark Knight. 173722-thumb.png

Je suis une grosse brêle
Mr.Rogers
Le Astal de la NBA
tsukoyumi

- Jamais

smiley129

J'ai pas d'imprimante chez moi

S-Y-P-H-I-L-I-S
N-E-P-H-T-I-S
Eisen

tsukoyumi - 17 Mar 2020
Tu peux utiliser ton smartphone non? J'ai cru voir passer ça.

Edit par Eisen (17 Mar 2020)

L'aurtograf? Pourkwa fèr?
ashitaka18

Eisen - 17 Mar 2020

On peut l'écrire a la main.

Edit par ashitaka18 (17 Mar 2020)

L'aurtograf? Pourkwa fèr?
ashitaka18

- Jamais

MonsieurJB
17/03/2020 - 16H37
Si, selon votre article, ces estimations et les conclusions qu'il faut en tirer, ont été présentées par le le Conseil scientifique le 12 mars aux autorités sanitaires, comment comprendre que le même Conseil n'ait pas vu de problème le 15 mars (selon le Président de la République) pour maintenir le premier tour des municipales? I

lls sont tous schizophrènes, ou c'est le curieux membre de ce Conseil qui ressemble à Merlin dans le Seigneur des Anneaux qui les a envoutés? Le même druide (Raoultabix) vient d'ailleurs d'annoncer qu'il a découvert la potion magique....

173812-thumb.png

Edit par ashitaka18 (17 Mar 2020)

triquiqette
Triquy

Raoult qui s'écoutait ça


Avant de balancer ses résultats préliminaires

Raoult qui va bientôt avoir une file de petites internes infectiologues plus longue que devant lidl pour lui sucer la bite et faire un stage chez lui

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The Baygon

sherman - 17 Mar 2020

Raoultchloroquix, notre druide.


https://api.stockme.fr/uploads/img/Wrecked/Good/Wendy/thumb_raoultswagg.png

La quenelle
comandosolda007

Britney - 17 Mar 2020

Demander à Ali nova et ses 40 éboueurs smiley118

Le dernier degosaure
Denver

Très sérieusement j'ai pas compris l'histoire de l'attestation.
Comment on peut te coller une amende si tu as juste à dire que tu faisais ta marche sportive quotidienne ou que tu vas acheter une baguette ?

J'ai pas fini ma crise d'ado
TrinitronGO
et omega du mauvais goût

Confinement de la Belgique demain dès 12H.

Tigrou dans mon trou
Melkor

En tout cas le confinement a été respecté à Strasbourg centre, pas un chat sur le retour de l'hosto. Assez surpris vu le déni des gens ces derniers jours et les sanctions dérisoires en cas de non respect + l'attestation stupide à remplir soi même. La difficulté sera de tenir sur le long terme.

Yoru il chie dans le 89
Yoruichi89

Melkor - 17 Mar 2020

Il y avait 5 policiers qui contrôlaient au niveau d'étoile polygone , sinon oui après 12h il y a eu une désertification soudaine.

J'ai pris cher man !
sherman

A Lyon ça avait l'air d'aller a part quelques débiles qui sont a 4-5 sur des marches a fumer ou des mecs qui jouaient au foot dans le square.
Pas l'ombre d'un flic dans mon quartier en tout cas

Personne au commerces de quartier a 17h, j'ai ou faire des courses, ce matin yavait de bonne files d'attente

tl;dr51
Jojo a écrit :

- Jamais

Des connards oui.
Mais je me mets à la place des pas informés : pendant des semaines le virus était à peine plus qu'une gripounette, maintenant t'as pas le droit de sortir pour faire tes courses. Pour les gens qui ont rien suivi, ne sont pas informés, qui ont pas lu le post de McFly ça doit paraître surréaliste.

Dans mon quartier habituellement calme, j'ai jamais constaté autant de bordel que ce soir, comme par hasard énormément de rangeurs de plateaux qui ne savent déjà pas les règles de bienséance et de savoir-vivre, donc forcément, rester chez soi par respect pour les autres et soi-même, pensez-vous smiley122

En même temps si c'est les seuls qui restent dans la rue, la sélection naturelle fera enfin son office pepe_feelsgood on va perdre quelques personnes en échange cela dit alone

Kenjincognito
Silvername
VV51 a écrit :

comme par hasard énormément de rangeurs de plateaux qui ne savent déjà pas les règles de bienséance et de savoir-vivre, donc forcément, rester chez soi par respect pour les autres et soi-même, pensez-vous smiley122

Étonnant.

Homme déconstruit
b3y0nd

On demande souvent pour le monde mais quelqu'un a-t-il accès à cet article du fig?
https://www.lefigaro.fr/politique/comme … s-20200317

Merci charlie

Zieutteur

ce fanboy de ouf

b3y0nd - 17 Mar 2020

Comment, seul à l'Élysée, Macron administre le pays
ENQUÊTE - La crise sanitaire inédite bouleverse le programme de réformes du président de la République, qui réfléchit déjà à l'après-coronavirus.

Par François-Xavier Bourmaud
Mis à jour il y a 2 heures
«Nous sommes en guerre» : depuis son allocution du lundi 16 mars, Emmanuel Macron a sonné la mobilisation générale contre le Covid-19, ennemi «invisble, insaisissable».
«Nous sommes en guerre» : depuis son allocution du lundi 16 mars, Emmanuel Macron a sonné la mobilisation générale contre le Covid-19, ennemi «invisble, insaisissable». Marie Magnin/Marie Magnin
Le Palais de l'Élysée s'est vidé. D'un coup. Il ne reste plus qu'Emmanuel Macron, ou presque. «On a souvent dit que le président décidait seul, qu'il était isolé. Cette crise montre au contraire un chef de l'État qui n'a jamais été aussi collectif. Il consulte tout le monde à longueur de journée», jure l'un des rares conseillers du chef de l'État. Ça ne saute pas forcément aux yeux.

À lire aussi : Macron déclare la «guerre» au coronavirus
Dans les longs couloirs où vaquent d'ordinaire les huissiers et les conseillers en transit entre deux bureaux, il n'y a presque plus personne. Les cuisines ont fermé, elles ne fonctionnent que pour les rares personnes qui n'ont pas été renvoyées chez elles en télétravail. Ne restent plus à l'Élysée que les personnes concernées par la «nécessité absolue de service» : les plus proches collaborateurs du président de la République, sa conseillère santé, la chefferie de cabinet, le secrétariat général, les membres de son service de sécurité, les personnels indispensables au fonctionnement du sommet de l'État. Brigitte Macron aussi a envoyé ses conseillers travailler chez eux.

Nous avons un devoir d'exemplarité. Il n'y a rien de différent -entre nous et les Français.

Emmanuel -Macron
La crise du coronavirus bouleverse tout. Même un monument de tradition comme le Conseil des ministres. Mardi, c'est par visioconférence que certains membres du gouvernement y ont assisté. Pour respecter les gestes barrières. «Nous avons un devoir d'exemplarité, leur a rappelé Emmanuel Macron. Il n'y a rien de différent entre nous et les Français.» À part les ministres, seuls les membres du conseil scientifique sont autorisés à voir le président de la République. Il les consulte régulièrement avant de prendre ses décisions. «Nous ne sommes pas entrés dans l'ère du gouvernement des scientifiques, nuance un proche d'Emmanuel Macron. À la fin, c'est toujours le président qui tranche». Le président de la République a beau être entouré d'experts, il se retrouve seul comme jamais dans ce costume de «capitaine de crise» qu'il essaye d'endosser à nouveau. La preuve, il est attendu comme personne.

Du jamais-vu
Lundi soir, ce sont plus de 35 millions de personnes qui ont écouté sa deuxième allocution officielle sur l'épidémie de coronavirus. Du jamais-vu. «Cela traduit une très grande attente de la population ainsi que son inquiétude, explique un proche d'Emmanuel Macron. En temps de crise, la figure du président de la République demeure un repère indispensable pour la marche de la nation. Il y a une cristallisation très forte autour du chef de l'État.»

Par son ampleur, la crise du coronavirus dépasse de loin tout ce que ses prédécesseurs ont affronté. La crise économique de 2008 pour Nicolas Sarkozy, la vague d'attentats terroristes de 2015 pour François Hollande. Le chef de l'État les a consultés tous les deux avant de mettre le pays sous cloche. Une décision inédite dans l'histoire de France, même si le pays a traversé d'autres crises profondes.

À lire aussi : Coronavirus: «Il faut prendre conscience que nous sommes en état de guerre»
Par la mobilisation des moyens de l'État qu'elle suppose, celle du coronavirus rappelle à Emmanuel Macron la Première Guerre mondiale, lorsque «l'arrière» a dû entièrement repenser son organisation économique et sociale. Cela suppose de réussir à entraîner le pays derrière lui. Pas forcément évident pour un président de la République jusqu'alors dépeint par ses opposants, de droite comme de gauche, en dictateur assoiffé de pouvoir. «Avec les "gilets jaunes", nous regardions la société se fracturer sous nos yeux. Avec le coronavirus, c'est exactement l'inverse», observe un conseiller. Le pays se ressoude dans l'adversité mais il a mis du temps.

Annuler le premier tour n'aurait pas permis de créer ce climat d'union sacrée autour de lui.

L'entourage de Macron
Jusqu'à la semaine dernière, les enjeux politiques ont dominé, notamment lorsque la question du maintien des élections municipales s'est posée. Emmanuel Macron a longuement hésité à reporter le scrutin avant que les pressions de ses opposants ne le poussent à le maintenir. «Annuler le premier tour n'aurait pas permis de créer ce climat d'union sacrée autour de lui», explique aujourd'hui son entourage. C'était son obsession.

Lundi après le vote, les partis politiques réunis par le premier ministre en visioconférence ont tous fait savoir que face à l'évolution de l'épidémie, ils ne s'opposeraient pas au report du second tour. Sans doute le consensus politique était-il à ce prix. Maintenant que le chef de l'État peut s'appuyer dessus, malgré les remous provoqués par les propos d'Agnès Buzyn, il peut déployer plus facilement ses mesures de lutte contre le coronavirus. Et donc les plus difficiles comme le confinement et le contrôle policier des récalcitrants.

Dans cette gestion au quotidien de l'épidémie, Emmanuel Macron pense aussi à la sortie de crise. «Il a toujours un œil rivé sur l'horizon. Il voit loin», assure un membre du premier cercle. Avec cette crise sanitaire majeure, les cartes de son quinquennat sont entièrement rebattues. Toutes les réformes entreprises depuis son élection visaient à dynamiser la France, à l'adapter à la marche du monde moderne. Que faire quand celui-ci s'effondre en direct au rythme de la progression de l'épidémie, des fermetures des frontières, de la dégringolade des Bourses et de l'injection massive d'argent public dans l'économie? Emmanuel Macron a déjà suspendu l'ensemble des réformes en cours, à commencer par celle des retraites. Mais relancer la machine sera difficile, sinon impossible.

Dans cette crise du coronavirus, le président de la République joue bien plus que son quinquennat et ses engagements de campagne. C'est la redéfinition même du rôle de l'État qu'il préside qu'il lui incombe désormais d'impulser. «Les enseignements de cette crise seront tirés», a-t-il promis. Avant l'arrivée du coronavirus, il cherchait la meilleure fenêtre de tir pour relancer son quinquennat en enclenchant enfin cet acte II tant annoncé mais jamais concrètement formalisé. «Nous sommes toujours à la recherche de cette expression du président pour la mi-mandat», confiait alors un conseiller de poids.

Un remaniement était dans l'air. Après les municipales? Au printemps? Après la réforme des retraites? À la rentrée? L'épidémie de coronavirus a écrasé ces réflexions mais pas l'idée d'une relance du quinquennat. À son cabinet, Emmanuel Macron a demandé de travailler «en temps masqué» - c'est-à-dire en coulisses - sur un plan de relance économique qui comprenne un volet sur la transition écologique. Une fois passée la crise, il faudra bien reprendre la politique. Pour peu que le président l'ait jamais mise de côté

BetheZbah

Putain le silence a paris ce soir depuis mon balcon smiley115

Super agréable...
Et super flippant smiley67

bouquet_mystère
bouc_emissaire

Mes gosses toute la journée :

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Nous en pensant aux 15 jours et sûrement plutôt 30 ou 45 à passer enfermés :

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Le confinement avec un gosse en plein Terrible two thenry Et ma femme qui essaie de télétravailler arghhh

Mais bon, on survivra (normalement).

Notre situation est plutôt très enviable par rapport à celle du personnel des hôpitaux.

L'aurtograf? Pourkwa fèr?
ashitaka18

bouc_emissaire - 18 Mar 2020

45 jours ? Compte bien 5 mois.

bouquet_mystère
bouc_emissaire

ashitaka18 - 18 Mar 2020

Tout de suite.

D'après la préfecture chez nous c'est jusqu'au 30 avril. Mais si ça se trouve ils savent rien de plus que nous.

Je suis plutôt chanceux, je suis en congé exceptionnel jusqu'à nouvel ordre. Notre structure est fermée depuis ce midi, tout est à l'arrêt.

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

ashitaka18 - 18 Mar 2020

Moi je dis 1 an ! Et une campagne de suicide sponsorisée par l'état pour les gens non auto-immunes pour alléger le système de santé.

Qui dit mieux ?

J'ai pas fini ma crise d'ado
TrinitronGO
Invité(e)
Invite

bouc_emissaire - 18 Mar 2020

très très bon les gifs, je te les pique

et omega du mauvais goût

YORARIEN

Che vais en vacanches en greyche
Grey-Che

Si c'est vrai le scandale. pepe_stress

https://www.lefigaro.fr/politique/coron … n-20200317

Edit par Grey-Che (18 Mar 2020)

Média affilié à un État, Russie
makunouchi_ippo

tout ça grâce au zizi à  Griveaux smiley45

c'est toujours une histoire de fion

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

Grey-Che - 18 Mar 2020

Ça serait génial oui.

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