ancien con embêtant
Ancien-Combattant

smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115 smiley115

I'm your handsome white Jesus motherfucker!
Axelvak

Ancien-Combattant - 07 Apr 2022

Pourquoi l'UI n'est pas apparente ?

Che vais en vacanches en greyche
Grey-Che
Le sel. Le vrai.
Cerebos


smiley10

Invité(e)
seiken3

J'ai relancé Dark Souls et ai fini Anor Londo, le changement d'ambiance était bienvenu.

Comme pour Demon's Souls je ne suis pas fan, je le fais plus pour la "culture" et surtout car j'aime beaucoup l'atmosphère, le level design, la direction artistique et le côté cryptique. Mais je n'accroche pas du tout au gameplay.

The Last of Kojimawhore. Viva japan !
Shiff-XT

seiken3 - 09 Apr 2022
Pareil.
J'en suis presque à la fin et je me suis vraiment fait chier..
Mais par contre dans l'ensemble c'est quand-même vraiment une grosse aventure immersive comme rarement.
Juste, tellement immersif qu'on se fait chier sûrement autant que le heros smiley12

J'ai aussi lancé Dark Soule 3 pour voir et j'accroche un peu plus niveau combat. Je vais enchaîner rapidement dessus.

edit: DS1 fini smiley8
Au final même Manus, les 4 kings et le boss final m'ont pris que 2 ou 3 essais. J'ai du mal à croire que les gens trouve ça difficile.

Edit par Shiff-XT (11 Apr 2022)

Incognigay mais pas très

J'ai relancé une partie de Sekiro.

C'est toujours le BGE. pepe_feelsgood

J'ai toujours un petit réflexe de faire des attaques sautées d'Elden ring avant de me rendre compte que ça sert presque à rien. Mais ce système de parry, quel bonheur. pepe_feelsgood

Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress

Wang - 10 Apr 2022

La ref des connoisseurs smiley27

Feel the feeling
LeKirbyMasqué

Je n'avais jamais vu de gameplay de Sekiro jusqu'à présent, et il faut bien avouer que ca donne envie ce système de parade. smiley114

Sûrement mon prochain FS

Edit par LeKirbyMasqué (13 Apr 2022)

Che vais en vacanches en greyche
Grey-Che

LeKirbyMasqué - 13 Apr 2022

Le meilleur FS, le gameplay est parfait.

Edit par Grey-Che (13 Apr 2022)

Incognigay mais pas très

J'avance vite, j'en suis à environ la moitié là, c'est toujours aussi super.

Le système de combat est incroyable, j'avais pas touché au jeu depuis 2019 pourtant je galère pas du tout car le gameplay est d'une part gravé en moi, mais en plus tellement bien fait et intuitif qu'on retrouve très rapidement les réflexes qu'on avait.

J'ai tapé Genichiro un peu plus tôt, c'est tellement le fight parfait, il m'a posé presque aucun problème (je suis mort une fois j'avais oublié un pattern sur sa phase 3), il est vraiment réglé idéalement, il est fort seulement si tu refuses le gameplay, sinon il est simple avec des patterns très lisibles. Ca fait vraiment du bien d'avoir un jeu où t'as l'impression que tout est calibré au poil de cul après Elden Ring.

Je me souvenais plus que le level design était aussi bon, quand on arrive à Ashina et que le jeu s'ouvre, on se rend compte à quel point tous les embranchements sont bien imbriqués les uns dans les autres.

Et puis cette DA bon sang. pepe_cry
Le HUB... le temple Senpo... pepe_feelsgood


Après voilà, c'est tellement différent qu'on peut pas le comparer aux autres souls, la structure du jeu fait qu'on peut le gruger quand même assez fortement, c'est simple si on veut les mobs n'existent pratiquement pas, parfois je me force un peu à nettoyer les zones alors qu'en connaissant bien la structure des niveaux j'ai juste à courir d'un bonfire à l'autre, c'est souvent le cas dans les Souls, mais dans Sekiro c'est encore plus flagrant parce qu'on a pas vraiment besoin de l'exp des trash mobs.

Quel pied en tout cas, hâte de me refaire le dernier boss. pepe_feelsgood

Edit par Wang (13 Apr 2022)

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Very Bad Bit
NapoleonDynamite
The tag
The Baygon

NapoleonDynamite - 20 Apr 2022

Pas trop d'input lag ?

Very Bad Bit
NapoleonDynamite

Edit par NapoleonDynamite (20 Apr 2022)

Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress

Bloodborne la lourdeur smiley27

Tu peux pas le dl pour t'éviter d'être tributaire de ta connexion (j'imagine que t'es sur PC) ?

"J'ai platiné FF13-2"
Zanarkand

J'ai vu un let's play de BB tout à l'heure. J'ai été surpris de voir des roulades.
Dans mes souvenirs le perso esquivait debout non ??

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Fier comme un beauf.
Marks

LeKirbyMasqué - 13 Apr 2022

Pour abonder dans ce qui a été dit, j'ai été très déçu par Elden Ring après Sekiro (pourtant c'est une excellente expérience) mais Sekiro c'est vraiment l'aboutissement du gameplay, la montée en puissance est incroyablement grisante (une fois que tu passes Genichiro qui est le boss apprentissage, c'est un peu l'épiphanie).

L'impression que j'ai c'est que ce qui s'en rapproche le plus actuellement c'est Sifu

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
hichlibedis
hichanbis

Marks - 20 Apr 2022

Les vrais savent smiley45

Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress

Sekiro meilleur système de combat des From Software les gens de goût sont tous d'accord.

Un peu déçu également qu'Elden Ring ne s'en soit pas plus inspiré, mais bon c'est pas les mêmes jeux (dans le sens jeu d'action vs RPG monde ouvert).

Brosse le caniveau
Beauce_de_Findenivot

Je trouve le système de combat de Sekiro très rigide, c'est vraiment de l'apprentissage par coeur de patterns qui confine quasiment à Guitar Hero.
Alors que Bloodborne et Elden Ring laissent plus de place à l'impro ou l'instinct.

Quand je battais un boss dans Bloodborne, j'avais vraiment l'impression d'avoir progressé. Quand je battais un boss dans Sekiro, j'avais juste appris comment battre ce boss en particulier.

hichlibedis
hichanbis

Beauce_de_Findenivot - 21 Apr 2022

T'as toujours une ou deux prothèses qui facilitent la vie quand tu as trouvé le truc aussi

ancien con embêtant
Ancien-Combattant

Beauce_de_Findenivot - 21 Apr 2022
T'as pas tort mais c'est tellement jouissif smiley75

Je vais le refaire tiens smiley35

Incognigay mais pas très

thefakeproutofprogress - 21 Apr 2022

C'est vraiment incomparable.

Et comme le dit Beauce, ce qu'on perd en cohérence et technique on le gagne en diversité, les parties de Sekiro se ressemblent quand même beaucoup (pour être en train de le refaire là), alors qu'il y a moyen de faire 10 runs d'Elden Ring en jouant de manière totalement différente à chaque fois.

Edit par Wang (21 Apr 2022)

Brosse le caniveau
Beauce_de_Findenivot

Voilà, sous des dehors assez similaires, ce sont en fait des trips de gameplay assez différents qui apportent chacun leur satisfaction.

ancien con embêtant
Ancien-Combattant

Reste que le gameplay de Sekiro est beaucoup plus maîtrisé et équilibré, en particulier contre les sous-boss et les boss. Les parry sont plutôt permissifs, pas de barre d'endurance, tu peux cancel tes coups par une garde en pleine animation, les combats sont plus lisibles contre les boss (voir le combat contre le singe gardin) et la défense fonctionne comme de l'attaque puisqu'elle entame la posture.

La difficulté c'est de lire les attaques inesquivables avec le kanji rouge.

Et l'ennemi les plus chauds à affronter étaient le headless car à l'instar des boss d'ER, c'est un des seuls ennemis du jeu avec des attaques retardées + le ninja double-lames avec le chapeau de paille.

BGE

Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress

Wang - 21 Apr 2022

C'est un peu ce que je dis quand je dis ne serait-ce que c'est pas les mêmes jeux (jeu d'action vs RPG). Après je pense qu'il y a des éléments de Sekiro qui auraient pu être amenés dans une formule plus ouverte (la gestion de la posture par exemple, contre la sempiternelle barre d'endurance).

Mais on est d'accord.

Che vais en vacanches en greyche
Grey-Che

Ancien-Combattant - 21 Apr 2022

Rien a ajouter smiley114
BGE

Edit par Grey-Che (23 Apr 2022)

hichlibedis
hichanbis

thefakeproutofprogress - 23 Apr 2022

Y la gestion de la posture dans Elden Ring.
T'as juste pas la barre affichée

ancien con embêtant
Ancien-Combattant

hichanbis - 24 Apr 2022
Ce qui est d'ailleurs complètement débile.

Sinon

J'ai jamais été super attentif à l'OST de Sekiro mais toute la partie de 1:50 jusqu'à la fin c'est vraiment smiley115 smiley75

L'envolée à 2:48 smiley75

Edit par Ancien-Combattant (24 Apr 2022)

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
hichlibedis
hichanbis
NapoleonDynamite a écrit :

fini bloodborne
c'était très sympathique, sans être exceptionnel,

Post signalé

ancien con embêtant
Ancien-Combattant
Les capotes ? Ma mère connaît pas.
Aenarel

NapoleonDynamite - 30 Apr 2022

c'est marrant en sortant d'elden ring les boss sont tous très basiques, une esquive dans son fion et on peut systématiquement punir en mettant 2 coups, puis soit il se désengage, soit il fait une mini AOE et c'est tout. On peut stunlock quasiment l'intégralité des mobs du jeu, j'ai tout fait à la scie de base repliée et c'était plutôt simple.

Oui les boss du jeu de base sont assez médiocres et c'est clairement le plus gros défaut du jeu. Heureusement le DLC relève énormément le niveau avec Ludwig, Maria et Orphan. pepe_feelsgood Faut juste pas y aller trop haut niveau.

Edit par Aenarel (30 Apr 2022)

Very Bad Bit
NapoleonDynamite
Nintentraumatisé
Cheftrottoir
Incognigay mais pas très

J'ai repris ma partie de Sekiro cet aprem, j'avais pas joué depuis avril.

Je me suis refait le combat contre le singe (le deuxième aussi d'ailleurs), quel jeu quand même. pepe_feelsgood

J'avais pas refait ce boss fight depuis 2019, c'est tellement bien, le moveset du singe dans sa première forme est parfait et il bouge super bien. Dans la deuxième forme le moveset est aussi lunaire et improbable que le design du boss lui-même.

J'approche peu à peu de Isshin Saint, on va voir si le moveset est encore imprimé dans mon cerveau. smiley72

Le niveau en dessus Jojo?
thefakeproutofprogress

Un énorme livre d'archives consacré à l'univers de Dark Souls, par la maison d'édition qui avait lancé les magnifiques livres d'art Souls (dont j'attends encore mon exemplaire smiley51 )

https://www.abyssalarchive.com/?ck_subs … 1441252605

C'est beau pepe_feelsgood

Les prix pepe_stress

Edit par thefakeproutofprogress (15 Jul 2022)

hichlibedis
hichanbis

Ca a l'air potable et ça coute 23 balles

hichlibedis
hichanbis

Ca a l'air stylé mais ça coutera surement 70 balles

J'ai pris cher man !
sherman
hichanbis a écrit :

Ca a l'air stylé mais ça coutera surement 70 balles

Le prix standard quoi smiley61

J'aime bien tous les petits effets next gen, les cailloux qui volent, les racines qui s'étendent, la fumée (dans les autres trailers)
Mais ça garde un côté old gen aussi genre le mec qui se faufile dans un faille pour que le boss charge, les décors fouillés mais en fait tu vois pas vraiment loin..

Le gameplay a voir, avec toutes les transfo ça doit être cheaté par moments, le combat final transformé en grosse pierre c'est pas top

hichlibedis
hichanbis

sherman - 21 Aug 2022

Ça faisait écho à mon post précédent

hichlibedis
hichanbis

Quelqu'un peut faire tourner le test GK de Thymesia svp?
Je vois qu'il a des notes décentes (pour son budget marketing) https://www.metacritic.com/game/playstation-5/thymesia mais GK lui a mis 5.
Du coup ça m'intéresse.

Incognigay mais pas très

hichanbis - 22 Aug 2022

Hop.

Deux ans après l'annonce des plus grands résultats économiques de son histoire, Team17 a profité du Summer Game Fest 2022 pour afficher sa bonne santé et ses nouveaux partenariats à tour de bras (aperçu d'une vie de bureau sordide avec Autopsy Simulator, de l'alléchant point and click Sunday Gold, ou encore rappel du débarquement imminent de Thymesia, disciple taïwanais de FromSoftware découvert en mars 2021). Une hyperactivité d'éditeur qui a désormais tendance à éclipser les projets maison du créateur de Worms (pas un seul jeu développé en interne prévu d'ici la fin de l'année). En soutenant la première création des sept membres d'OverBorder Studio basés à Taïwan (sans parler des coûts d'externalisation, liés notamment aux dimensions graphique et sonore), Team17 a donc cédé à son tour à la tentation du souls-like. Voie de garage ou de salut pour les développeurs, eldorado ou némésis pour les joueurs : au fond, on ne sait plus vraiment ce que ça signifie aujourd'hui. Dans le monde de Thymesia frappé par la peste, on parlerait même plutôt d'un souls-light, c'est-à-dire d'un élève poids plume (d'ascendance Bloodborne) à tous les sens du terme : un système de combat remuant et garanti sans armure de plates, une ambition et une durée de vie maigrichonnes. Presque bien, mais bien trop court.

Alors qu'un mal étrange se propage d'une région à l'autre du continent, on raconte que dans le royaume d'Hermès, haut lieu de la recherche scientifique longtemps sûr de sa force, une vague de folie aurait finalement gagné les appartements royaux et la totalité des cités. La grande Emeraude, ancienne présidente de l'institut des études alchimiques, n'aurait pas su contenir la peste hors des frontières du pays. Néanmoins, l'existence d'une technique transformant le poison en remède continue d'alimenter les espoirs les plus vifs. En particulier ceux de Corvus, guerrier mutique vêtu d'un masque à long bec, qui ne peut s'empêcher de revenir à la vie à chaque fois qu'il trépasse…

Allusions légères à la mythologie gréco-égyptienne sous le patronage de Hermès Trismégite (figure secrète, assimilée à Thot et gardienne des savoirs occultes – dont ceux de de la connaissance alchimique prétendument gravés dans la Table d'émeraude) ; ouverture du fameux atelier die and retry, dans la peau d'un chasseur solitaire au masque de peste, virevoltant entre les charniers et les maisons condamnées pour dissiper ce cauchemar ; sans oublier le filet d'horreur lovecraftienne sur la salade dark fantasy qui va bien, avec ses chevaliers morts-vivants en armures et ses bibliothèques maudites et obscures : rien de foncièrement original par ici, donc. Dans ce pot-pourri d'influences survolées, aucune inclination ne permet d'enrichir l'expérience. Et si Thymesia nous épargne le topos du dragon crachant ses flammes sur un pont, c'est moins par conviction que par manque de place - conséquence d'un jeu modeste ménageant ses efforts.

Requiem for a Scream

Présenté officiellement par ses créateurs comme un « souls-like éprouvant », cet Action-RPG reproduit, de fait, les codes les plus évidents des productions FromSoftware. La progression par étapes jusqu'au prochain feu de camp (fanal) de la zone ? À chaud, on ne s'était même pas posé la question. L'exhortation à récupérer ses âmes (fragments de souvenirs) sur le lieu de mort afin d'augmenter son niveau ? On a presque honte d'être obligé de le rappeler. Et la résurrection des ennemis après un repos consacré à remplir ses fioles de vie à ras bord ? Mais bien sûr que c'est aussi dans le contrat. Comme le running gag de la prêtresse innocente qui nous attend sagement au sanctuaire, ou bien les problèmes de caméra lors du corps-à-corps près des pattes d'un boss gigantesque.

Ceci étant, le rapprochement plus spécifique et naturel avec Bloodborne n'a pas trait uniquement à l'aspect cosmétique (masque de peste du héros Corvus, présence d'un fléau au sein d'une ville retranchée plongée dans le chaos). Le jeu d'OverBorder Studio partage avec le joyau victorien de Miyazaki le goût des explications rapides et tranchantes, favorisant la prise de risque au détriment des habitudes de vieilles carcasses, jadis planquées derrière leur bouclier près de Majula ou Lige-feu. Sans outil de protection autre que l'armure de départ, et avec pour seule arme physique le sabre – et ses moulinets – le héros de Thymesia doit rester constamment en mouvement et se montrer offensif, en profitant au maximum de la fenêtre d'étourdissement des ennemis pour les achever et récupérer une portion de vie au passage – une fois le talent débloqué. Quand on affronte plusieurs créatures en même temps, se ruer sur la première cible étourdie, donneuse de PV malgré elle, devient alors une habitude stratégique. Un principe de récompense venant contrebalancer la relative fragilité de notre personnage, et nous offrir des plages de soins régulières comme le faisait Bloodborne avec son système de contre-attaque régénérant.

Corvus corax furax
Grâce à un tableau de compétences très complet, Thymesia ouvre progressivement l'accès à plusieurs variantes de combat et différents avantages, dont certains sont si décisifs (comme la double esquive, le regain de vie et d'énergie après chaque exécution) qu'ils auraient sans doute dû être disponibles dès le début de l'aventure. Le premier contact avec le jeu aurait ainsi gagné en confort, et l'apprentissage des différents types d'armes en souplesse. Ah… sans esquive optimisée, quel enfer, cette attaque tournoyante d'un mid-boss fana du marteau, au milieu d'une arène de cirque. Mais la bonne nouvelle, c'est que même à haut niveau, il est possible de réaffecter l'ensemble des points de talents à la volée et sans surcoût. L'occasion par exemple pour les plus maladroits de supprimer la parade au profit d'une défense statique, qui laisse passer un certain pourcentage de dégâts, ou de choisir les compétences pour contrer les coups critiques de l'ennemi, en bondissant au-dessus de lui ou en se ruant au contact. Au-delà du plaisir naturel d'expérimenter de multiples combos, une telle élasticité pourra soulager vos problèmes faces à certains boss optionnels un peu trop agressifs.

The dancing plague
À cette science de l'escrime se mêle un art de la parade, de l'esquive, du jet de plumes (les couteaux mais pour les corbeaux) et surtout des coups de griffes, lesquels introduisent d'ailleurs l'atout majeur de Thymesia : la mise à disposition d'armes spéciales, dites pestiférées, extraites du corps des créatures infectées. Qu'elles soient limitées à une utilisation (arrachées à un ennemi étourdi) ou durables (construites à partir des matériaux que laissent nos victimes), celles-ci représentent bien plus qu'un complément à notre arsenal de destruction. Elles dynamisent nettement les situations et traduisent la volonté d'OverBorder Studio de créer des combats à deux niveaux, naturellement portés vers l'avant mais malgré tout stratégiques. En l'absence de jauge d'endurance limitant nos esquives et nos coups de sabre dans le jeu, l'utilisation durable des armes pestiférées reste soumise à l'état de notre barre « d'énergie », tandis que les monstres hostiles se pavanent tous avec un double duvet : leur jauge de vie traditionnelle, sensible aux dégâts à l'arme blanche, et leur jauge de « blessures », qui proviennent directement des entailles et se vident ensuite grâce à nos griffes spéciales (aussi grâce au sabre, à un degré moindre).

Problème, de telles blessures se résorbent toujours si on ne s'en occupe pas très vite. Et comme les deux barres de l'adversaire doivent être entièrement vidées pour l'étourdir, il est impératif de changer de registre au bon moment, de ne pas s'acharner avec la lame à tout prix. Ni même avec une seule arme pestiférée, étant donné que leur puissance, leur portée et leur style (curatif ou létal, assaut lent ou rapide) dépendent aussi bien du niveau d'amélioration propre que de l'identité du « donneur ». Allonge et durée de charge des coups de griffe, bulletin de santé évolutif de la menace : il existe une vraie synergie entre les pas de danse réguliers effectués avec le sabre, un peu limité au niveau des combos, et la fureur des armes pestiférées, soumises à une utilisation contextuelle.

FromSoftaware

En tant qu'Action-RPG plus nerveux que la moyenne, le titre ne souffre pas tellement d'un problème de gameplay, mais davantage d'un manque d'envergure. Avant de s'inscrire dans le sillage des productions FromSoftware, les créateurs de Thymesia ont dû passer tellement de temps à l'armurerie qu'ils en ont oublié de lever les yeux vers le ciel de Yharnam. Où sont passés tous ces mondes si difficiles à bâtir mais si faciles à aimer ? Si bien conçus et si beaux qu'un seul panorama donne envie de s'y perdre ? Au royaume d'Hermès que traverse Corvus, les imbrications se limitent presque à une liste de clés ramassées sur les corps des mid-boss avant d'être jetées près de portes anonymes. Les pensées partagées avec nous sont scolaires, les niveaux étriqués.

En somme, un petit tour et puis s'en va. Le vertige de l'exploration est si loin, quand il n'y a rien à attendre hormis une série d'éclairages pas trop moches. Au détour d'une étagère, en pataugeant dans les mares de sang vermillon d'un cimetière de livres, on se remet parfois à y croire, attendant qu'un grand jeu de body horror nous parvienne, qu'un soupçon de frisson se glisse en ces lieux. Mais rien, ou si peu. En avant la narration cryptique (™) et profondément paresseuse, à base de notes collées au mur par quelque habitant desséché. À peine trois zones principales nous séparent du chapitre final, lequel se résume à un duel immédiat en arène.

Insatisfaction similaire vis-à-vis des autres boss, même s'ils sont pour la plupart intéressants, voire spectaculaires au sein des missions secondaires. Mais bon, le grand nombre en question reste très relatif, puisqu'on en compte seulement trois dans le contenu principal… L'abondance de mid-boss ne pouvant servir de palliatif à chaque fois, Thymesia n'a vraiment pas assez d'atouts pour marquer la cadence : il se termine en moins de 8h en ligne droite, potentiellement le double si vous écumez toutes les missions. En l'état, il s'agit moins d'un souci de longueur théorique que d'un problème particulier lié à sa courbe de progression. Le plus triste avec ce gameplay tout en rythme, c'est qu'à l'instant où l'on parvient enfin à maîtriser l'ensemble des capacités de Corvus grâce à un nombre suffisant de talents et d'armes pestiférées disponibles, les crédits de fin commencent à tomber. Oubliez le New Game +.

Alchimie de la couleur
S'il revendique haut et fort l'héritage de Bloodborne, le premier jeu d'OverBorder Studio convoque plus facilement le style Nioh par sa structure linéaire, composée de zones réduites, théâtre de missions définies entre lesquelles il est possible de naviguer plus tard, notamment pour épuiser les tâches secondaires qui se rajoutent au menu. Si ces dernières, scénarisées, ouvrent parfois des pistes nouvelles, elles correspondent pour l'essentiel à une visite des mêmes environnements (point de départ du niveau et positionnement des ennemis modifiés à la marge). Comme dans les Nioh, la téléportation sur la carte du monde – ici accessible à partir du sanctuaire - nous mène vers des boss secondaires qu'il serait dommage d'ignorer ; vers une grosse louche de défi susceptible de faire passer le goût de déjà-vu.

hichlibedis
hichanbis

Wang - 22 Aug 2022

Merci, en gros c'est trop court quoi

Nintentraumatisé
Cheftrottoir

Wang - 22 Aug 2022

Voie de garage ou de salut pour les développeurs, eldorado ou némésis pour les joueurs : au fond, on ne sait plus vraiment ce que ça signifie aujourd'hui.

Ironique venant d'un site qui a pris l'habitude de se masturber bruyamment sur la moindre merde indé rogue lite en pixel art oubliée des le lendemain.