Merci à tous pour vos messages qui mettent du baume au coeur et pour les pistes, sincèrement. Je ne m'attendais pas à autant de retours.

Plusieurs points qui reviennent :

- me casser de Paris : j'y pense tous les jours et ça finira par se faire, je ne peux plus blairer cette ville, ses transports, sa crasse, ses gonzesses (racailles ou parisiennes de merde qui placent des "genre" ou des anglicismes à chaque phrase), avec évidemment des exceptions (souvent elles ne viennent pas de Paris. Mais ça ne se fait pas comme par magie, il me faut un taf, un salaire et en ce moment je ne sais pas vers quoi m'orienter. Ce travail sera à faire en rentrant. Je pensais à Bordeaux de par sa situation proche mer, montagnes, qualité de vie ou ailleurs dans le sud de la France. Je suis de plus en plus tenté par l'Espagne pour son climat (et les meufs ) mais il faut que j'apprenne l'espagnol où je suis également au niveau zéro.

Personne ne peut se porter garant pour moi, à part peut-être les parents d'un ami mais pas certain. Ma mère est au RSA, ma grand-mère en EHPAD, pas de pognon autour de moi. D'où la nécessité de trouver un taf en remote.

Profiter de la vie pour mes vacances : plus facile à dire qu'à faire quand t'as quelqu'un dans la peau avec qui t'as vécu le mois le plus magique et romantique de toute ton existence, qui t'a comblé sur tous les points, qui t'a donné des preuves d'amour et que tu ne reverras peut-être jamais à moins d'un alignement des planètes (elle souhaiterait peut-être s'installer un jour en Espagne mais ce n'est qu'hypothétique et lointain).

Je n'arrive pas à convevoir de ne jamais la revoir, mais ce sera pas demain la veille.

- Le psy : passage obligatoire, je sens que j'en ai besoin pour apaiser mon mal-être, et effectivement, des pensées très noires me traversent parfois l'esprit. Pas suicidaire mais on en est parfois pas loin, avec un profond sentiment de résignation, de désillusion, de déception, d'injustice, de dégoût et d'être totalement paumé sans savoir où chercher sa voie. Je rassure la communauté, ça n'arrivera pas, principalement pour ma mère qui n'a pas besoin de ça après avoir déjà perdu une fille.

- la réorientation : il va falloir la choisir soigneusement pour ne pas essuyer un énième échec. J'ai un terrible défaut selon moi : un cruel manque de créativité (je prends de jolies photos avec mon tel de merde, c'est tout). J'ai une profonde admiration pour les gens qui arrivent quel que soit leur domaine à créer des choses : écriture, photos, vidéos, dessins, musique etc. Même si c'est de la merde, ça a quand même nécessité un effort imaginatif. J'ai joué de la guitare il y a 10 ans pendant 2 ans, mais j'ai abandonné et tout oublié.

Je songe à m'orienter vers le montage vidéo, en espérant que le marché ne soit pas saturé, et que ça puisse stimuler ma créativité et mon imagination, et par la même occasion me rapporter un salaire décent. Là encore, je pars de zéro. Donc va peut-être falloir continuer à faire le dos rond en France, me concentrer sérieusement dans ce domaine en espérant que cela puisse porter ses fruits.

Sinon retour aux études, et là pour le coup strictement aucune idée de ce vers quoi m'orienter.

Merci encore infiniment pour les messages qui m'auront été d'une aide précieuse