Je suis parti solo en Thaïlande depuis le 1er décembre, je vais ensuite au Vietnam, puis retour en Thaï pour voyager avec une amie, puis Laos.

Dès le 4ème jour, un matin à Kanchanaburi, je rencontre une américaine de Westpalm Beach en Floride aux cascades d'Erawan, 24 ans, d'origine cubaine, voyage seule. Immédiatement sous le charme, l'incarnation de mon idéal féminin (Amérique du sud / latine > all), que ce soit physique ou pdv personnalité, en train de nager avec moi dans les bassins naturels d'Erawan. Cultivée et intelligente, sociable, marrante, goûts musicaux très largement au-dessus de la moyenne, charme de maboule, sourire désarmant, longs cheveux ondulés très foncés, presques noirs, grands yeux sombres sous d'épais sourcils, traits et mâchoire parfaits, bouche pulpeuse à tomber, naturellement belle sans le moindre maquillage, corps parfait, formes harmonieuses, teint hâlé et peau lisse d'une douceur absolue des pieds à la tête. Instantanément au sommet du podium des plus belles meufs que j'ai connues de toute ma vie, mecs et même meufs la suivent du regard. Elle fait l'unanimité auprès de toutes les personnes que j'ai rencontrées.

On vit une romance digne d'un film depuis près d'un mois. Elle a écourté son séjour à Paï pour me rejoindre lorsque j'étais à Chiang Maï. On a traversé le pays du nord au sud ensemble, entre quelques séparations pour rejoindre des amis respectifs rencontrés lors du voyage, qui ne font que rendre encore plus intenses les retrouvailles.

Elle vient avec moi au Vietnam le 12 janvier pour 15 jours, et après rien n'est fait ni certain, mais on pourrait se rejoindre en Australie d'ici quelques mois pour un working holiday visa (c'était déjà prévu de mon côté).

Le genre de femme pour lesquelles on écrit des romans ou des chansons d'amour.

On est en ce moment à Koh Lanta, chaque jour j'ai envie de me pincer tellement ça me paraît irréel. Je suis amoureux, raisonnablement avec l'expérience des relations passées, mais indiscutablement. Ce qui ne m'était pas arrivé depuis 2018 - 2019 (d'autres relations entre temps mais rien de comparables). Elle aussi, ce qui me paraît d'autant plus irréel.

L'avantage avec le contexte du voyage, chaque jour est différent et les barrières tombent, notamment pour ce qui concerne l'expression des sentiments, qui seraient des non-dits si l'on s'était rencontrés à Paris et qu'elle était française. Tout est plus rapide, spontané, et parler anglais facilite le détachement.

Je ne sais pas comment ça va se terminer, mais je suis préparé au pire : ne plus jamais la revoir. Mais c'est pas grave, impossible d'oublier le temps passé avec elle.

Ceux qui hésitent encore à partir voyager seuls : foncez.

Ancien-Combattant (09 Jan 2023)