L'homme le plus cheap du monde.
Nyzer

Vous savez très bien que plus on avance dans les générations de console, plus les coûts de développement explosent, et plus il faut augmenter la base de joueurs sur chaque génération pour rentabiliser ces coûts.

Est ce que vraiment on pourra faire exploser ce nombre de joueurs console par rapport à la précédente avec des consoles à 500 550 euros ? Et qui puis-est dans un contexte mondiale de crise inflationniste ? J'ai des doutes là dessus.

Si le ticket d'entrée des consoles next-gen est beaucoup trop haut, le risque c'est d'avoir des joueurs qui restent sur previous gen, qui passent sur Nintendo Switch, ou sur PC avec des configs au rapport prix/puissance beaucoup moindre (coucou les configs moyennes à base de GTX 1060 sur Steam). Ou des joueurs qui préfèrent rester à jouer sur mobile, ou qui préfèrent tout simplement d'autres divertissements au JV.
Tous ces moves (ou ces non-moves) qui peuvent pénaliser l'existence, la viabilité des jeux next gen et leur qualité graphique.

Pour moi rien est acquis, et on peut voir les conséquences sur une génération quand la base de joueurs next-gen est trop faible (là pour une raison de pénurie de composants mais qu'importe), ça fait une génération qui ne décolle pas ou qui ne propose que des remakes pour limiter les risques.
Et avec le Japon on a pu voir qu'une population de gamers peut possiblement et massivement tourner le dos au marché console par rapport à il y'a 20 ans (une époque qui je le rappel avait un prix des consoles qui s'effondrait au bout de 2 ans, ouvrant les vannes du très grand public sur ces supports). 
Et on sait aujourd'hui à quel point la jeunesse est devenue extrêmement volatile en ce qui concerne leur source de divertissements, regardez à quelle vitesse phénoménale la TV traditionnelle et le cinéma se sont effondrés aux profits de nouveaux divertissements, et c'est pas terminé.   


Après biensur dans tout ça il y'a le cloud gaming qu'il faudrait intégrer dans l'équation, mais on sent bien que ça va prendre beaucoup de temps avant de se démocratiser.