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Tingle tingle kooloo limpah
KamiOngaku

Avec tout le respect que je vous dois, et pour avoir pas mal bossé le sujet dans une vie professionnelle passée, je crois que vous racontez un peu n'imp. Le nutriscore, oui c'est globalement fiable (ne veut pas dire parfait ; ils vont d'ailleurs bouger l'algorithme prochainement pour corriger des incohérences), à condition de lui demander ce pour quoi il est fait. Je ne déduis pas de mon thermomètre qu'il n'est pas fiable car il ne m'a pas prévenu qu'il allait pleuvoir aujourd'hui. C'est la même chose ici : le nutriscore renseigne sur l'équilibre nutritionnel uniquement, il ne dit rien sur le degré de transformation ou les additifs par exemple. Parce que ce n'est pas pour ça qu'il est fait.

Quand il est utilisé dans ce strict cadre, c'est un bon outil, développé par une pointure du milieu (Serge Herceberg, longtemps président du PNSS) et son équipe, sur la base des connaissances scientifiques actuelles. Et challengé très fortement par l'industrie agroalimentaire, et beaucoup de pays de l'UE (l'Italie en tête, influence Ferrero), et il tient le choc. Il a d'ailleurs été adopté par pas mal de pays, pour une fois qu'on exporte quelque chose.

Du reste, vous surestimez grandement les connaissances nutritionnelles moyennes dans la population. C'est très utile pour beaucoup de monde, qui n'ont pas la connaissance visiblement détenue par beaucoup ici, sur les grand principes nutritionnels. Pour eux, un indicateur synthétique, c'est vraiment un plus pour améliorer le caddie moyen. Pour ceux que ça intéresse, dans le processus d'élaboration du NS, des études conso avaient été conduites, concluantes sur sa capacité à modifier les comportements d'achat des consommateurs. Se rendre compte qu'au rayon plats préparés, on va du A au E, pour des produits qui en apparence peuvent sembler tous équivalents, c'est une vraie info pour beaucoup de monde.