Je viens d'avoir l'indulgence et de faire la désagreable expérience de regarder le film "Divines" par ouverture d'esprit. Je me suis dit bon, accorde le bénéfice du doute au cinéma français made in banlieue, mets de côté tes a priori négatifs et tu regarderas peut-être un film digne d'intérêt.

Verdict : c'était embarrassant, prévisible et caricatural jusqu'à l'écoeurement du début à la fin. Une tragédie cinématographique, une catastrophe. Déconcertant d'abyssale médiocrité pour la branlette dont il a fait l'objet.

Des scènes impossibles à regarder tellement elles sont gênantes, une écriture minable digne d'un Morsay, des clichés au-delà du cliché en pagaille... Et on sent évidemment que c'est écrit et réalisé par une femme puisque tous les rôles classiquement masculins et féminins ont été subtilement inversés. On a donc le droit à la meuf caïd de cité complètement allumée avec deux grosses cicatrices sur le visage, tatouage LOVE et HATE sur les phalanges ( ) qui gère sa bande et bolosse tout le monde, y compris les mecs, on y croit à fond Cette même meuf (particulièrement repoussante physiquement) qui met une fessée à celui qu'on imagine être son plan cul, en calbute, musculature parfaite, après avoir ouvert la porte à des meufs qui sonnent chez elle. Et évidemment le rôle principal, strong independant woman de la téci qui en bave, qui prend des droites de cowboy dans la gueule mais qui s'en sort sans broncher. Je vous épargne le reste tellement c'est grotesque t'as du clito meuf, j'aime bien ça

Les dialogues sont affligeants, rien à sauver sur le plan esthétique en dehors des séquences de chorégraphie que j'ai trouvé particulièrement gênantes et improbables dans un tel contexte.

Les pires conditions imaginables ont été choisies comme décor où évolue le personnage principal. On se croirait au Kosovo ou de retour dans les années d'avant-guerre. Des conditions inconcevables en France en 2021 : une rabza de banlieue (Montreuil) qui habite avec sa mère dans un bidonville crasseux, avec des roms, et donc cette même mère se fait troncher par tout le monde dans le bidonville. Où t'as vu que ça existait des rebeux qui vivent avec des roms ? Ça suinte le misérabilisme nauséeux et préfabriqué par tous les pores.

Et ça s'est allègrement branlé sur ce film visiblement.

Seuls bons points, la relation d'amitié entre les deux jeunes actrices qui livrent objectivement une bonne prestation en dépit du manque de crédibilité de leurs rôles.

Voila

Ancien-Combattant (05 Aug 2021)