• » Divers
  • » COVID : We're not going anywhere. We're going to dig in here !
The tag
The Baygon

https://www.leparisien.fr/societe/sante … 5AVDNQ.php

. a écrit :

Mais, parfois, à l'abri des regards, un coup d'œil à droite, un autre à gauche, le produit valse dans la poubelle, à la demande des patients. « Comme ça, ça n'éveille aucun soupçon puisque les doses sont nominatives, murmure Lilian. Mais je leur mets, quand même, un pansement sur le bras comme s'ils avaient eu l'injection. » L'illusion est parfaite, la supercherie à peine croyable.

Sur le front de l'épidémie depuis des mois, pourquoi ce pharmacien qui a géré la pénurie de masques et vu les malades défiler, accepte-t-il de fournir des certificats de complaisance ? À l'écart, il nous explique avoir cédé « pour rendre service » à des amis. Si lui s'est renseigné, a épluché les publications et tendu, confiant, deux fois son bras à l'aiguille, il dit comprendre les sceptiques. Et trouve « exagérée » la pression gouvernementale pour accepter les piqûres. « Beaucoup de mes proches veulent pouvoir voyager cet été. Je ne vais pas les laisser galérer… »


. a écrit :

« Ça ne devrait même pas exister, lance, furibond, Cyril Colombani, président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine dans les Alpes-Maritimes, exerçant à Roquebrune-Cap-Martin. Vulgairement, ça me met la rage ! » En dix jours, six clients lui ont déjà réclamé un faux, au moment de prendre rendez-vous. Le dialogue est toujours le même, vécu comme une « violence ». « Il y a moyen d'avoir le papier sans se faire vacciner ? », « Monsieur, arrêtez ». « Non, mais je vous paye… ». « Pourquoi les gens font ça ? Il n'y a pas d'obligation, s'exclame Cyril Colombani. Ils n'ont qu'à se faire tester et basta ! Une fois, une dame m'a même demandé : Vous pouvez me piquer dans le pull ? »

. a écrit :

Les arnaques se déclinent aussi parmi les autres soignants. Récemment, une infirmière, soupçonnée d'établir de faux certificats, moyennant finances, a été remerciée par l'hôpital parisien Sainte-Anne. La vacataire faisait entrer ses contacts dans un box, demandant à rester seule avec eux. « On a fait un signalement au procureur de la république de Paris », nous dit Sainte-Anne. De son côté, Franck (NDLR : le prénom a été modifié), infirmier dans un cabinet de la banlieue ouest de Paris, ne s'est pas fait attraper. Au début de la campagne, il refusait d'y participer, pour « ne pas être un collabo ». Sa femme l'a convaincu en lui soufflant : « Non mais tu seras un résistant infiltré. »

L'idée a fait son chemin : vacciner vraiment les volontaires et faussement les séditieux. N'a-t-il pas eu des remords ? « Au départ j'ai hésité, mais c'est tellement facile… » glisse-t-il. Parmi la quinzaine de faux vaccinés par Franck, on a rencontré Nathan (NDLR : le prénom a été modifié). À chaque fois, les discours résonnent à l'identique. « M'injecter un truc dans le corps que je ne connais pas, merci bien », balaye ce commercial de 37 ans, sportif et rasé de près. Et lorsqu'on lui explique qu'il pourrait être porteur et transmettre le Covid à quelqu'un de fragile, il hausse les épaules : « Les personnes à risque n'ont qu'à se vacciner, elles n'auront pas de problème, je ne vois pas pourquoi je le ferai à leur place. »

. a écrit :

Dans le sud de l'Île-de-France, Arnaud (NDLR : le prénom a été modifié), chef d'entreprise, a déjà pris rendez-vous avec un médecin complice, après avoir été « coopté ». « J'étais prêt à lui donner 5 000 euros s'il fallait mais il m'a dit, tu ne payes rien, vu que tu es recommandé. » Durant 30 minutes, Arnaud, d'aucun camp sinon celui des défiants, déverse sa colère contre la classe politique : « Je ne leur fais pas confiance donc je ne me vaccine pas ! » La majorité de son entourage, du prof au maçon, pense comme lui. Ça le conforte. « Il y a un sentiment de révolte qui ne s'exprime pas », assure-t-i

. a écrit :

Si ce n'est en refusant de se faire immuniser, comme de voter, même combat. D'autres se font faire des ordonnances par leur généraliste, attestant qu'ils ont déjà eu le Covid. « Je me suis fait un faux positif daté de juin. Avec ce document, je suis tranquille pour voyager tout l'été », avance Rodolphe, un quadragénaire. Comme pour les certificats de complaisance, le nom du soignant n'apparaît ni sur le QR code, ni sur la version papier.

Cela fait un moment que ça se pratique. sadaffleck