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Yuugen
Cheftrottoir a écrit :

Le coq volant - 29 May 2021

the last samurai est weeb.

Hs: Apparemment ce serait inspiré de Jules Brunnet.

Wiki a écrit :

Jules Brunet, né le 2 janvier 1838 à Belfort (à cette époque dans le département du Haut-Rhin) et mort le 12 août 1911 à Fontenay-sous-Bois, est un général de division français dont le point culminant de la carrière est son activité lors d'une mission d'instruction au Japon. En effet, suite aux difficultés du Shogun qui conservait encore pour un temps le pouvoir politique, cet instructeur d'artillerie venu moderniser son armée de samouraïs se joignit ensuite à ses troupes contre le nouveau pouvoir impérial japonais.
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Débute alors la guerre du Boshin qui voit, le 27 janvier, les armées du shogun mises en déroute lors de la bataille de Toba-Fushimi malgré leur large supériorité numérique par une force impériale déjà entièrement modernisée par les concurrents anglais. Yoshinobu Tokugawa, après cette première défaite, se réfugie à Edo. Refusant d'appliquer le plan de revanche de Brunet que Léon Roches porta à sa connaissance, il capitule le 27 avril à Edo qui est conquise et se retire à Mito. La France, dépitée, rappelle son ambassadeur et se voit contrainte de proclamer sa neutralité. La mission Chanoine qui est désormais indésirable est sommée de quitter le territoire ; elle se replie sur Yokohama pour être rapatriée en novembre.

De son côté, Brunet, empreint d'une éthique toute militaire, refuse de revenir afin de continuer à « servir la cause française en ce pays »[1], car il estime qu'il en va de son honneur de ne pas abandonner le shogun et ses fidèles samouraïs, des frères d'armes qu'il avait instruits. « […] j'ai décidé que devant l'hospitalité généreuse du gouvernement shogunal, il fallait répondre dans le même esprit »[2]. Il démissionne le 4 octobre 1868, mais Chanoine refuse sa démission. Brunet se retrouve dans une situation fausse. Le ministère de la guerre le placera finalement en congé d'un an sans solde le 6 février 1869, régularisant implicitement sa situation, mais en précisant qu'au Japon où il est toutefois autorisé à rester, il n'aura désormais que le statut d'un simple particulier. Brunet a, semble-t-il, bénéficié d'un esprit de solidarité de corps.
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Les troupes du shogun, pour mieux résister, se retranchent à Hakodate, sur l'île de Hokkaidō, et fondent le 25 décembre 1868, l'éphémère République indépendante d'Ezo dont Takeaki Enomoto est élu président. Brunet, conseiller militaire du ministère de la guerre, organise la défense et reprend l'instruction des soldats. Le 30 juin, l'armée de l'empereur entreprend l'assaut de l'île par terre et par mer. Les quelque huit cents assiégés, très inférieurs en nombre, doivent capituler. Craignant des mauvais traitements de la part des vainqueurs, en particulier à l'égard des blessés (Cazeneuve souffrait d'une blessure profonde à la jambe),
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Brunet et les officiers français sont récupérés juste à temps par le navire français Coëtlogon.
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Officiellement, la France félicite l'Empereur d'avoir rétabli l'ordre dans le pays mais n'acceptera pas de rendre l'officier qui a aidé les rebelles, sous prétexte qu'il est aux mains d'une autorité militaire indépendante. Rentré à Paris, Brunet reçoit un blâme réglementaire pour ingérence dans les affaires politiques d'un pays étranger et son ministère le retire des officiers d'active par « suspension d'emploi ». Napoléon III approuve cette sanction le 15 octobre. La France laisse courir le bruit que Brunet, passé en conseil de guerre, a été révoqué.
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Le 11 mars 1895, le Japon qui vient de sortir d'une éprouvante guerre « moderne » avec la Chine, se rappellera de cet ancien « samouraï » en l'élevant au grade de grand officier du Trésor sacré du Mikado. Brunet a également reçu l'Ordre du Soleil levant

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Yuugen (30 May 2021)