Évidemment que rien ne changera, puisque l'habituelle musique sur le loup solitaire est déjà jouée depuis hier. Le Monde avait comme principal titre : "l'effroi des habitants après la mort d'un enseignant décapité "par un monstre"". Si c'est juste un déséquilibré, tout va bien alors.
A partir du moment où l'on s'interdit de dire que le prof est autant la victime du "monstre" (et encore, quand ce n'est pas d'un malentendu) que de tous ceux, parmi les habitants d'une ville islamisée, qui ont lancé une chasse à l'homme sur les réseaux sociaux et en bas des immeubles contre un prof qui avait manqué de respect envers leur prophète, rien ne bougera d'un millimètre.