➔ Gozier - 04 Jun 2020

A ce propos, j'ai commencé puis fini Katamari Damacy Reroll.

Le jeu m'a un peu fait penser à Jet Set Radio (le côté arcade avec timer, les flics qui nous attaquent, la bande son électrisante – mais beaucoup moins agressive dans Katamari), mais avec un gameplay "panthéiste" et un humour très japonais, qu'il soit de bon goût ou non (dans le niveau de la constellation de la Vierge, on doit par exemple rouler sur toutes les "jeunes filles") : absolument tout doit s'amalgamer dans le Katamari, direction les étoiles. Après la première agglomération d'un animal ou d'un humain, on se sent d'abord un peu coupable en entendant leur cri, tout en comprenant vite le propos du jeu, à savoir l'amour (le rôle de l'icône indiquant le nom des "objets" jouant aussi un rôle important dans cette optique de compréhension mutuelle), comme le répète l'émouvante chanson finale Katamari of Love.

Et peu importe si nos pouces souffrent à manipuler les deux sticks sans arrêt, si on coince parfois notre boule, si la traduction française est assez dégueulasse ("Les étoilent"...), si on loupe certaines références japonaises ou si ce jeu rend saoul