Bloodstained: Ritual of the Night
On a là un best-off du Castlevania : on retrouve tout ce qu'on a aimé dans les différents opus, un système d'âme à la Aria of Sorrow, un registre d'armes et de sorts digne de SoT, une partie du bestiaire habituel…
Dans les points positifs : le gameplay est assez nerveux, les musiques sont excellentes à défaut d'être grandioses. Les armes sont tellement nombreuse et variées que chacun peut jouer avec son propre type d'arme (fouet, pistolet, masse, hache, lance…). La même chose pour les sorts.
Les recettes de cuisine (je ne sais pas si c'est la première fois dans un Castlevania, ma dernière expérience avec la licence remonte à DoS) permettent de faire monter des stars la première fois qu'elles sont consommées, en plus de restaurer des PV ou des PM.
Dans les points négatifs :
Par où commencer ?
La DA qui est inconstante, ça va du moyen au très moche pour le bestiaire (avec des monstres carrément hors sujet genre des têtes de chien ou de chat). Le château n'a aucune cohérence artistique. La palette de couleur a été choisi par un daltonien avec un fort indice de myopie (certaines couleurs sont tellement flashy que ça en devient illisible à l'écran ou que ça te pete les yeux).
Les boss ne sont ni inspirés, ni impressionnants. On reste dans du très classique et c'est un peu frustrant.
Je passe sur l'histoire, des méchants qui sont pas si méchants, un twist que l'on voit venir dès le début, les gentils qui gagnent si l'on termine le jeu (j'ai bien aimé les deux fins qui trollent le joueur si on ne suit pas les instructions).
Le jeu n'est pas très long (une dizaine d'heures) ni très difficile (j'aurai du jouer en mode difficile pour avoir plus de challenge). Par contre il souffre de petits soucis techniques assez pénible, j'ai eu des freezes récurrents (en sortie de teleportation notamment), des objets à récupérés coincés dans le décors ou en l'air, des temps de chargements assez longs…

Malgré ça je me suis éclaté sur le jeu. Ça fait plaisir de retrouver les sensations d'un bon Castlevania, si on est pas trop regardant sur l'aspect technique ou sur l'histoire. J'aurais aimé des boss plus durs et impressionnants comme à l'époque, et qu'il soit un peu plus peaufiné. Mention spéciale au niveau 8 bit qui est caché, j'ai adoré ce retour aux sources (un poil plus long ça aurait été parfait).

Concrete Genie :
Encore un jeu « expérience ». Le scénario est vu et revu : un gamin souffre douleur d'une bande de jeune un peu perdus. Ils finiront aussi à la fin (surprise !) des aventures. J'ai l'impression d'avoir regardé un film pour enfants.
Le jeu est trop dirigiste : le vent qui souffle pour nous indiquer où aller, les feuilles de carnets qui nous montrent le chemin en volant, la mini carte avec son ! pour être sûr que l'on ne se perde pas…
Les contrôles sont assez approximatifs : il m'est arrivé plus d'une fois d'être bloqué parce que j'avais pas allumé toutes les apoules d'une zone, certaines étant mal placées et en limite de notre pouvoir de peinture. D'ailleurs la fausse bonne idée de peindre à la manette avec le module gyro c'est non. Même au stick gauche ça reste relou.
Le jeu change de style de gameplay sur le dernier tiers : des combats apparaissent et sont assez rudimentaires. Il faut réapprendre les contrôles en milieu de jeu, gros points négatif pour la part. J'ai l'impression que les auteurs ont voulu faire trop de chose : de la plateforme mais avec une maniabilité début PS2 et assez rigide, du dessin mais trop approximatif, du combat mais trop simpliste.
La DA est sublime, j'aime bien les décors, l'ambiance, les lumières. C'est très travaillé. Un peu moins fan du design des génies que l'on crée mais c'est plus personnel et ça reste dans l'ensemble de la DA proposée par le jeu. Les musiques sont sympathiques sans être pénibles, mais rapidement oubliables. Les bruitages des monstres sont mignons, les adeptes de ronronnement de chats apprécieront.
Le jeu est court, mais ça reste trop long pour ce que c'est. J'ai adoré peindre certaines ambiances, la neige ou le tonnerre ont des rendus superbes. Mais au final j'ai un peu l'impression que tout ce que l'on peint se ressemble.
L'idée était pas mal, pas vraiment nouvelle et joliment traitée mais ça n'a pas fonctionné pour ma part.