Je reviens un peu sur le jeu à froid. Après avoir recommencé les premiers chapitres je confirme mon opinion à chaud : sur la première moitié c'est indécent tellement c'est brillant, Shenmue torgnole quality, c'est au dessus de tout. Je pris pour que le DLC soit de ce calibre. Je trouve que la deuxième moitié se casse la gueule à partir de Libertaria, chapitre 14, en recyclant leurs anciens game design. J'avais l'impression de jouer à un mix peu pertinent d'Uncharted et TLoU. En réponse à Jojo :
J'ai trouvé la partie où on visite Libertaria avec Sam trop similaire à certaines séquences de TLoU, comme la visite de l'avenue dans la ville de Bill. Alors c'est pas complètement désagréable, mais là où ça finit de foirer pour moi, c'est que dans TLOU on raconte l'Amérique à travers ces instants, notre société. Ca donne des sensations assez grisantes car notre esprit par à la dérive à travers ces mises en perspective, tout en continuant à avancer dans le jeu. Sauf qu'ici, mon esprit s'est imaginé pendant un instant cette ville de pirate assez improbable et... Dead end, fini, rien à foutre. C'est Shambala 2, la suite osef. Et puis faut qu'ils arrêtent avec cette DA de la nature qui repousse sur les vestiges d'une civilisation, on en a trop mangé. Par exemple à contrario la fin dans les grottes de la jungle jusqu'au bateau pirate façon Goonies, wow, tellement plus dépaysant. Plus la suite shooter designé façon monastère du Tibet d'U2, et le reste je me rappelle plus trop mais j'avais l'impression de rejouer aux anciens Uncharted. Et le dernier flashback dans la villa, mais why so chiant? Ca n'apporte pas grand chose je trouve, et ça fait encore réchauffé par rapport à Left Behind, mais hélas sans la brillante conclusion de celui-ci. Left Behind qui au demeurant me parait maintenant bien chiant (hormis la fin avec le coming out, tellement bien foutu) comparé à ce que propose Life is Strange.
Puis heurement ça repart tranquillement pour finir en beauté, même si on garde les stigmates, niveau cohésion, de la baisse de qualité. Et ça gache un peu la fête je trouve.
C'est curieux comme le jeu se prend un peu les pieds dans cette démarche bancale de proposer à la fois un jeu innovant, un changement de ton et de perspective beaucoup plus humain et réflectif sur une licence à la base brainless tout en lui apportant sa conclusion... C'est assez informe et complètement schizo, et pourtant grâce au poids de ses incroyables qualités dans la balance, c'est un des meilleurs jeu auquel j'ai joué, merci Naughty Dog d'en être arrivé à accoucher de ça. Il y aurait tellement de choses à dire, tant sur ce qui m'a complètement soufflé que ce qui peine à fonctionner. J'essaierai de poser ça sur papier la semaine prochaine.
Pour ceux qui l'ont fini :
Le choc du photoréalisme du prologue... Le premier plan sur la fille et le chien, j'ai encore l'impression d'avoir vu de la digit. Les chiens sont donc les premiers êtres à être allé dans l'espace et à avoir dépassé l'uncanny valley
