➔ tsukoyumi - 12 Aug 2013
"C'est normal de patauger pour en savoir plus sur cette période, merci notre éducation nationale et nôtre choix d'éclipser Napoléon, sûrement pour ne pas donner de bonnes idées aux nouvelles génerations"
Ce serait bien de ne pas propager de stéréotypes. Napoléon et l'empire sont vus en primaire, en 4e et en 2e (plus que les Francs, la guerre de 100 ans, Louis XIV, les Lumières ou la première guerre mondiale qui sont aussi important dans la constitution de l'identité de notre pays).
Après on peut regretter (moi le premier, c'est une époque fascinante) de ne pas y passer plus de temps mais il s'agit de faire tenir toute l'histoire de la France, une partie de celle de l'Europe et un peu de celle du monde en 3 heures par semaine. 3 heures qui sont également partagées avec l'enseignement de géo. Donc bon...
Pour aller plus loin je dirais également que l'école donne des bases "poussées" en histoire, mais dès que tu veux rentrer dans le détail cela demande soit de choisir de faire des études en histoire soit de faire par toi même la démarche de te documenter sur la question. Perso mon goût de l'histoire m'a poussé assez jeune à lire ce qui était à ma portée sur les sujets que je préférais.
Un dernier détail : dans la classe politique il y a beaucoup d'admirateurs et de passionnés de Napoléon. Et je sais qu'à chaque réforme des programmes d'HG un certains nombre d'entre eux manifestent explicitement le souhait de ne pas trop réduire la place laissée à Bonaparte en faisant pression sur le ministère. Un jour si j'ai le temps je raconterais tous les "lobbying" divers et variés (anciens combattants, revendications anticolonialistes, sujets chauds comme la question israélo palestinienne, la torture en Algérie, la Turquie dans l'Europe) qui pèsent sur l'enseignement de l'histoire en France

Kolia (12 Aug 2013)