Chercher
Sélectionner la rubrique:




Chercher par titre:




Chronique : GTA : la série qui défraie la chronique !

Le fabuleux destin de... - Par Caracolad - 29 Mars 2007 21:48:50

A l'heure sonnante des prémices médiatiques d'un GTA IV trébuchant, il serait de bon ton de se tourner un temps vers l'infinitif culte de la solide série de Rockstar !

GTA III, Vice city et San andreas !

Trio majeur de l'ère à cent vingt-huit quéquettes, ces trois grands Theft auto sont le meilleur cataclysme qui soit arrivé à la tridimension depuis Super Mario sixty-four, et c'est pas Paul Mc Cartney qui ira me contredire !


Pas vrai, Paul ?




Une liberté d'agissements intégrale, ça c'est ce graal de moteur neuf qui fait tourner ce gameplay immersif, jouissif et inépuisable !

Un gargantuesque bac à sable dans lequel les jolies petites pelles et les vilains rateaux édentés font des miracles en matière d'érigations citadines et mêmes rurales !

En bon prince, on n'hésitera pas à crier ici que la série GTA aura été ce qui a pu arriver de mieux au Jeu vidéo depuis ce début de siècle !

Le meilleur pansement à appliquer à une dimension supplémentaire que certains jugaient mal en point, réfreinant le génie sous l'auteul d'un fadasse impersonnel !

GTA est ce détroit vers une troidé moins étroite !

Bref : GTA c'est bien !

Ou pas, remarque.










GTA III : modern love.

Il aura pris tout le monde par derrière pour dire bonjour, ce porcin-là !

Après un laid screen leaké et quelques informations au régime, GTA III déboula à prix plancher sur Playstation 2, et tout le monde fut étonné par son affolante maturité :









On agite au stick analogique un authentique gangster au faciès tragique qui accomplit d'authentiques pratiques pas très catholiques, plutôt cathodiques. Le tout dans un background contemporain nommé Liberty city, surnommée La ville aux Ponts Maudits (ils sont tous pétés).

On peut intégrer un bout de notre corps dans des catins putains (c'est pour de faux), de quoi déchaîner de vaillants avocats américains défenseurs de la Dignité Humaine, de quoi également offrir des premières stimulations sexuelles aux jeunes joueurs, aux yeux agards face à cette chevauchée valkyrique de pixels.

La coquine bande sonore vous déballe ses affaires : mais des pistes croûteuses, pas coûteuses. En effet, la licence GTA n'étant pas vendeuse jusqu'à cet opus, les maisons de disque n'avaient de facto pas grand intérêt à offrir leurs royales stars à Rockstar.

Au secours ! Notre gangster moderne ne sait pas nager ! Il lui faudrait un entraîneur de natation d'Europe de l'Est pour le mettre à niveau !










GTA Vice city : funky city.

Clonage dansant de GTA III, Vice city fut développé durant un laps de temps bien trop rikiki pour prétendre pouvoir matérialiser une suite qui parvient à corriger le premier jet pet d'singe.

L'ambiance des années quatre-vingt (yeah !) est caricaturale (crap !), les clichés s'entassent au sein mammaire d'une ville aux allures de meilleur of heighties. Mais tout le monde sait que les best of, c'est du rafistolage supra-commercial.

Le scénario ne fait que soigneusement recoller (avec du UHU STIC, c'est gonflé) les classiques du cinéma de gangsters à carrure : Scarfesse etcetera.

Le level design est aussi plat que la poitrine de Jane Birkin, dans les faits les dénivellés bosselés des ascendants descendants de GTA III se sont barrés en attendant San andreas.







A nous rendre dingue : la ville a été coupée en deux par une paire de ciseaux qui s'appelle loading.

Les mobylettes font de la figuration, mais quel est l'intérêt d'une traversée de Vice city du nord au sud en deux minutes, douche comprise ?

Les hélicoptères font de la figuration, mais quel est l'intérêt d'un survol d'une ville plate comme la poitrine de Marina Foïs ?

Notre gangster ne sait pas nager, tout comme le gangster de GTA III. Ils devraient mettre en commun leur argent sale pour aller s'acheter des brassards.











GTA San andreas : hasta la vista, homie !


Variante east coast de GTA III, San andreas pêche par excès de gourmandise alors il rend le tout dans un déluge vomitif d'éléments bancals.

Le scénario part en tous sens sans dessus dessous, il ne vaut rien qui vaille en s'adressant aux cailles.

Les bruitages se résument à du f-ck this sh-t up éructé par des blackos enragés. Mais où sont passés Pierre et Marie Curry !?

Les missions sont les mêmes que celles de GTA III.









Le plumage est plus repoussant encore que celui de Vice city, l'affront suprême est dans le ramage sur Playstation 2.

L'univers est trop long et trop large et trop abrupt et l'on n'en voit jamais la fin pour s'y perdre au final, quelle plaie (d'Egypte) !

La bande-son est aussi pathétique que l'intégralité du répertoire rap/hip-hop des années quatre-vingt dix, rendez-vous compte : y'a pas même de Nirvana !

Les bicyclettes font de la figuration, quel est l'intérêt d'une traversée des trois villes du nord au sud en quinze heures, avec des fleuves d'EPO qui coulent dans nos veines ?

Les avions à réaction font de la figuration, quel est l'intérêt d'un vol aussi rapide avec une montagne face à soi toutes les dix secondes ?















Bref, il n'y a évidemment rien à tirer de ces trois épisodes lancés à la chaîne par Rockstar North, qui a bien eu raison de flairer ce bon filon menant aux gains pécuniers massifs. C'est maintenant aux joueurs d'acquérir le bon sens, peut-être que trois épisodes aussi semblables les uns les autres les auront lassés et les dissuaderont de se ruer sur un imminent GTA IV !

Moi, j'ai encore confiance en la nature humaine !



Retour à la page des chroniques




Contact - Mentions légales