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Chronique : Le guide d'achat Wii : premiers symptômes !

Guides d'achat - Par Caracolad - 20 Avril 2007 20:52:26

Salut le jeune ! T'as gaspillé tout ton argent de poche pour t'offrir la Wii de Nintendo, t'as déjà terminé ton Zelda et tu crèves grave la dalle !? Pas de problèmes, Gamerama t'a concocté de ses mains objectives un guide d'achat tout spécialement pour toi ! Tous les vendredis soir après l'école (sauf quand le rédacteur a trop la flemme), tu pourras lire les chroniques de cinq jeux Wii ! En effet, la rédaction de Gamerama s'est cotisée puis s'est ruinée au JouéClub du coin pour aller s'acheter l'intégralité de la ludothèque Wii, et elle continuera à le faire au fil des sorties Wii, quitte à devoir dormir sous les ponts ! Ces dizaines de critiques-éclair te surprendront par leur insolente objectivité, sans parti pris, et t'aideront à te décider dans la jungle de hits qui composent la ludothèque Wii ! T'es prêt ?






JEU N°1) Rayman contre les lapins crétins.

Avec cet épisode, Ubi soft s'est décidé à enterrer définitivement l'habituelle prestance de la série Rayman sous l'autel du party game développé en six mois (c'est à la mode). Finies donc, les tranquilles phases de plate-forme dans des univers gentilment bucoliques, place à une succession de mini-jeux pour toi et mamie ! Ceux-ci sont formidables : un shooter sur rails avec pour seule arme un débouche-chiotte, une traite de vaches à lait (bel hommage aux acheteurs de ce jeu)... La Wiimote émet même des cris de cochon lors d'une épreuve ! Pas de bol : le mode multijoueurs est ultra-restreint, à se demander si les développeurs n'ont pas fumé des carottes tant le genre n'a d'intérêt qu'à plusieurs. Du coup, on range son jeu à la poubelle municipale après quelques heures passées à rigoler tout seul (misère sociale). Le seul truc fendard, ce sont les bouilles ravagées des lapins crétins, mais en fait leur design a été honteusement plagié sur ceux de Canard PC. A quand le procès ?







JEU N°2) Call of duty 3 : en marche vers Paris.

Enième aifepéèse ayant pour cadre la seconde guerre mondiale, ce Call of duty 3 est donc dramatiquement dénué d'originalité. L'effet de fraîcheur WWII s'était de toute façon évaporé depuis le premier Medal of honor. Les graphismes sont grossiers et délavés, comme si l'on avait essoré la version X360 pour que toute la finesse des textures, le bump mapping et les couleurs éclatartes passent à travers l'évier. Les modes multijoueurs, que ce soit via internet ou écran splitté, ont eux aussi filés vers les égoûts. On se ballade uniquement en France, les environnements ne sont donc pas variés et on est vite lassé par d'éternelles villes en ruines (qu'en finissent pas d'être bombardées) bien avant d'avoir bouclé l'aventure. Les scripts, inhérents à la série, sont grossiers. Ils se voient comme un Nintendosexuel encore vivant sur Gamerama, du coup on ne ressent aucune espèce d'immersion. Le défaut le plus grave reste l'impossibilité de s'adapter à l'imprécision qu'offre le contrôle à la Wiimote. C'est encore pire lorsque celle-ci se met à vibrer en même temps que l'écran se met à trembler ! Comment parvenir à viser dans de pareilles conditions ? Les développeurs ont-ils testé leur jeu ?






JEU N°3) Happy feet.

Jeu pour marmaille adapté d'un film synthétique que tout le monde a déjà oublié, Happy feet n'est sans doute déjà plus commercialisé à l'heure actuelle, d'ou l'utilité de ce test. Comme c'est pour les enfants et que les enfants naissent sans bras, le challenge n'est pas de ce monde : les parcours sont linéaires et vierges de tout obstacle compromettant. Sous l'eau, le défilement de l'écran permet de ne pas toucher à sa Wiimote. Pratique si vous avez autre chose à faire que de jouer à cette merde. Il est totalement impossible de perdre, mais si par malheur vous échouez parce que vous êtes un homme-tronc, il est possible de sauter tous les niveaux WHAT THE FUCK. Les épreuves sont quasiment toujours les mêmes, les décors aussi d'ailleurs. L'unique mode multijoueurs consiste en une course en coopération du niveau du Mario kart tout pourri sur Gamecube : le premier joueur dirige un pingouin et le second tape sur des glaçons !







JEU N°4) Tony Hawk's downhill jam.

Variante pentue de la célèbre série de planches à roulettes, ce Tony hawk nous fait porter la télécommande à l'horizontale, et y'a pas grand chose d'autre à faire que de l'incliner à droite ou à gauche (notre héros stéréotypé avance tout seul et y'a deux tricks en tout et pour tout). On enclenche le boost en agitant violemment sa Wiimote, dommage que ça permette également de totalement perdre le contrôle de sa trajectoire ! Si vous ajoutez à cela un temps de latence pour chaque inclinaison, ainsi que le manque de repères pour la limite de celle-ci, ainsi que quelques ralentissements incompréhensible au vu d'horribles graphismes, ainsi qu'une impression générale de ne pas voir vos actions influer sur la partie (kikou Sonic), ainsi que des environnements trop encombrés... Vous obtenez un brouillon de gameplay injouable pour un jeu qui serait plus adapté au stick traditionnel. Achetez plutôt la version PS2 de cette daube. En trois heures, on a déjà délocké l'intégralité des niveaux, qui sont au nombre de quarante ! Mais en fait non, ça c'est en comptant les variantes (différents adversaires et objectifs). Par contre, y'a pas de mode reverse, mais je vous laisse deviner pourquoi ! Qu'importe la durée de vie, vous serez las de ce jeu en moins de deux. Si vous possédez un ami courageux, vous devrez vous coller avec lui sur votre téléviseur tant le mode multijoueurs a sa visibilité restreinte.







JEU N°5) Red steel.


Beaucoup de fans Nintendo sentirent le besoin de fantasmer en prenant ce first person shooter pour le Goldeneye de la Wii. Avec un budget et un temps de développement misérables, Red steel n'est rien qu'une petite merde bardée de défauts impossibles à contenir dans mon paragraphe. Si ce jeu était sorti en 1998 en face de Sin et d'Half-life, personne n'aurait fait attention à lui ! Le mode de visée a beau être différent de celui de Call of duty (moins frivole), on ne s'y habitue pas davantage, ceci tendant à prouver que n'importe quel FPS Wii est fatalement voué à demeurer injouable. Comme beaucoup de jeux Wii, il y a ce décalage gênant entre le moment ou l'on bouge la télécommande et les répercussions à l'écran. Tout le monde espérait d'épiques combats au sabre tout en temps réel (mouvements du joueur retranscrits avec exactitude en jeu), mais une télécommande ne pesant pas aussi lourd qu'un vrai sabre de warrior, cela demeure impossible. Donc de laids scripts prémâchés prennent le relai. Branler le nunchuck permet d'effectuer tout et n'importe quoi alors on a vite fait de s'emmêler les pinceaux. Les textures ont été filtrées à l'arrache car on peut percevoir des pixels, un peu comme dans un jeu PC des années 90 développé en mode software avec patch 3DFX après la sortie. On ne remarque même plus les bugs et éléments bancals tant on s'y est habitué, comme ces PNJ qu'effectuent des moonwalks en descendant les escaliers ou qui se bloquent en position Léonard de Vinci.









A la semaine prochaine !



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