Il faut se le dire, le recyclage (on ne parle même plus de portage maintenant) est bel est bien devenue une habitude des éditeurs de jeu vidéo. On pense notamment à Nintendo et à Capcom en premier lieu. Le premier est quand même parvenu à nous refourguer un nombre incalculable de fois (sauf pour LE collectionneur ultime de salopettes rouges et de moustaches italiennes) son fameux
Super Mario Bros. Le second réédite régulièrement ses anciens jeux ( j'ai cru entendre les noms
Megaman ou
Street Fighter [insérer un chiffre] [insérer une lettre suivi d'un X] [insérer encore un autre chiffre] ) mais sur des plateformes différentes!
Sega, du à sa mort sur le terrain du hardware, avait déjà commencé sa politique de recyclage sur la génération précédente,
Phantasy Star Online étant sûrement l'exemple le plus marquant avec ses portages NGC – Xbox (ou les différents
Sonic sur GBA).
L'une des priorités de cette nouvelle génération de consoles est de proposer le
retrogaming en faisant vibrer le vieux gamer qui est en nous, celui qui répète sans cesse : "
Le jeu vidéo c'était mieux avant! ".
Il faut y voir une occasion en or de (re)jouer à des jeux aujourd'hui difficilement trouvables dans le commerce, ou avoir l'accès à la ludothèque d'une console que l'on a jamais acheté. Mais le prix est encore trop élevé pour un support dématérialisé et des jeux laissés en l'état la plupart du temps. Le catalogue de jeux s'étoffe trop lentement, les jeux les plus connus sont réédités, mais qu'en est-il de ceux qui n'ont jamais vu le jour en Europe ? Les fabricants de console profitent des périodes creuses en sorties en palliant avec des sorties de jeux
old gen sur leurs boutiques online.
Le
retrogaming c'est bien. Toujours est-il qu'aujourd'hui, pour la plupart des jeux, la brocante est la meilleure solution en terme de prix, quitte à devoir racheter la console.
