➔ .O. - 27 Nov 2014
Pour la centième fois, ça ne sert à rien de comparer la densité de Paris, calculée uniquement sur l'intramuros (105 km²), avec celles de Tokyo (2188 km², juste 20 fois plus grand), NY (1214), HK (1100) ou Londres (1572). Les seules comparaisons qui vaillent, ce sont celles avec les zones denses de ces grandes métropoles, et surtout en incluant aussi la densité en bureaux, car c'est facile pour certains quartiers parisiens purement résidentiels d'avoir une densité plus élevée qu'un quartier à usage mixte logements-bureaux. Et là, tu verras que Manhattant ou Hong Kong Island, c'est super super dense.

Pour autant, je ne pense pas que la solution soit de mettre des tours de partout dans Paris. Mais sans aller jusque là, il est quand même scandaleux de voir, dans les arrondissements centraux de la capitale, se construire des immeubles en R+2 ou R+3, soit moins haut que l'haussmannien il y a 150 ans, alors qu'on manque cruellement de logements.

Et sur la comparaison avec Londres, pour Nyzer, le dossier spécial du Point est d'une nullité totale et absolue. Il n'y a aucun argumentaire, ce n'est que de la propagande mal informée sur Londres, où la seule expertise apportée est celle d'un gonz de la LSE. Quand on connaît le chauvinisme des anglais, merci la source. Et c'est comme ça qu'on en arrive à des affirmations comme Londres capitale de la mondialisation, qui ne peut convaincre que quelqu'un qui n'est jamais sorti d'Europe.

Et je le dis d'autant plus tranquillement que je rentre de 3 jours à Londres, et que cette ville ne soutient définitivement pas la comparaison avec Paris, sans chauvinisme aucun